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Une sacrée sorcière à la Biennale

Monumentale, la Bruja inonde la pièce.

À l’occasion de la Biennale d’Art Contemporain de 2011, « La Bruja », une installation surprenante, envahit le troisième étage du musée d’Art Contemporain de Lyon jusqu’au 31 décembre.

L’oeuvre est constituée de près de 3000 kilomètres de fils de coton noir qui traversent deux pièces du musée. Ils pendent d’abord du plafond, et se traînent en paquets sombres et épais au sol de la salle d’exposition. Le spectateur est d’abord intrigué, puis déboussolé par cette masse grouillante qui l’empêche de se mouvoir. Dans la dernière pièce, les fils viennent s’accrocher à un balai.

« La Bruja » signifie en espagnol « l’ensorcelante » ou « la sorcière ». Malgré son nom, elle n’a rien à voir avec l’univers d’Harry Potter. Conçue par l’artiste brésilien Cildo Meireles, elle introduit le chaos dans la pièce qu’elle accapare. La présence du balai est paradoxale : au lieu de nettoyer l’espace, il est le point de départ de la confusion.

L’oeuvre se déploie comme une immense chevelure métaphorique, qui transporte le visiteur dans un monde fantastique. Elle vient rappeler les monstres et les contes comme celui de Raiponce, la princesse enfermée dans une tour à sa naissance par une sorcière, qui laisse pousser ses cheveux à l’extrême pour s’échapper.

La Bruja a d’abord été présentée  à la Biennale de São Paulo en 1981. À l’époque, elle traversait les trois étages du bâtiment. La Biennale de Lyon ne lui accorde qu’un niveau, et la confronte à d’autres oeuvres, comme les tableaux colorés de Marina de Caro ou les créatures fantomatiques de Christian Lhopital.

Impressionnante et dérangeante, la Bruja est un sortilège qui se laisse apprécier.

Achats de Noël: pas de panique!

À dix jours de Noël se pose une question existentielle ! Que vais-je offrir à mes proches comme cadeaux ? Il y a ceux qui ont déjà un budget fixe, et puis ceux qui attendent la dernière minute. Les commerçants de leur côté sont prêts, il n’y a plus qu’à choisir.

De manière générale, les cadeaux sont encore loin d’être terminés. « On a le temps encore ! », ou « Je suis en train de regarder » sont les réponses que l’on retrouve le plus en questionnant les différents clients de magasins. Côté budget, là aussi ça varie, sur un panel d’une dizaine de personnes on va de 30 à 150 euros par cadeau.

Les commerçants sont en place depuis fin novembre, mais les ventes ne sont pas top, nous explique un vendeur de chez Nature et Découverte. « En plus c’est la crise et Internet fait beaucoup de concurrence » !

Chez Printemps au stand Dior, la vendeuse constate également une petite baisse des ventes par rapport à l’année dernière. Printemps avait proposé une carte bon de 20% qui a boosté les ventes pendant une semaine , et côté marketing, un stand Montbana proposait des dégustations de chocolat chaud dimanche. Si « J’adore » de Dior est encore le premier parfum vendu au monde cette année, les clients choisissent plus les petits cadeaux cette année, mascara, vernis, gloss par manque de moyens et par peur du contexte économique . Ce qui n’a pas empêché à deux sœurs, confie la vendeuse de dépenser chacune 1000 et 3000 euros de cadeaux en début de semaine.

À la sortie des caisses, des associations proposent de faire vos paquets, « Les gens donnent de cinquante centimes à cinq euros, on récolte en moyenne deux cent euros par jour », nous explique une jeune étudiante en médecine.

A encore quelques jours de Noël, le constat pour les boutiques n’est pas dramatique. Ce weekend ils devraient vivre un véritable rush, cette fois ci se seront les clients qui ne seront pas contents !

Pauline Idoux

Rétrospective Aldo Bakker à Paris

La première rétrospective des œuvres du designer hollandais Aldo Bakker se tient actuellement à la galerie Perimeter Art & Design à Paris.
L’occasion de revenir sur son parcours et ses créations, qui mêlent avec brio design et utilité.

Aldo Bakker a nagé très tôt dans le milieu du design puisque son père n’est autre que le célèbre Gijs Bakker, qui a fondé le collectif Droog Design et a posé les bases du design hollandais: de l’épure, du conceptuel mais surtout de l’humour et une pincée d’ironie.
Emmy van Leersum, la mère d’Aldo, était quand à elle une éminente créatrice de bijoux. Un héritage plutôt lourd à porter mais dont le designer de 40 ans a réussi à se détacher pour créer son propre univers.

C’est en avril 2012, lors d’une foire du design à Milan, que le designer est repéré. Son style discret et mystérieux tranche au milieu des créations à l’allure tapageuse de ses camarades néerlandais, Marcel Wanders en tête.

Pour Aldo Bakker, la matière est tout aussi importante que l’objet et avoue que le poids, la sensation qu’il procure au toucher ou encore le temps de fabrication font partie intégrante de l’objet final. Pour lui, même quand ils ne sont pas utilisés, ses objets ont « quelque chose à dire ».
Résultat: des carafes en porcelaine à l’équilibre parfait, un vinaigrier pour droitiers ET gaucher (on n’y pense jamais assez)…autant de créations sensibles et émouvantes qui permettent de regarder d’un œil neuf le monde du design d’objet.

Vinaigrier en porcelaine

Rétrospective Aldo Bakker
Galerie Perimeter Art & Design, Paris VIè
www.perimeter-artanddesign.com
jusqu’au 15 janvier 2012

Alexandre Vauthier à l’honneur à la Galerie Joyce

Du 10 au 30 décembre 2011, la Galerie Joyce accueillera le talentueux créateur français Alexandre Vauthier. Le jeune homme y présentera sa collection Haute-Couture Automne/Hiver 2011-2012, mise en scène par Philippe Di Méo.

Ce dernier s’est inspiré de la teinte rouge, couleur fétiche d’Alexandre Vauthier, pour créer une installation électrique striée de néons  à l’intense luminosité.
Qu’il soit carmin, grenat ou rubis, le rouge avait d’ailleurs une place considérable dans le dernier défilé du créateur.

Cette exposition sera aussi l’occasion de découvrir la ligne de bijoux et d’accessoires imaginés par Alexandre Vauthier pour sa collection Printemps/Eté 2012, présentée à la boutique de la Galerie Joyce.

Alexandre Vauthier Automne/Hiver 11-12


crédit photo: Vogue.fr