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Dijon rallume les lumières

Il n’y a pas qu’à Lyon que l’on célèbre la fête des lumières. Cette tradition existe aussi en Thaïlande, mais également bien plus près de nous : Hier soir se déroulait le spectacle de son et lumières « Féérie 2011 » sur les trois façades du palais des Ducs à Dijon.

Malgré le froid, de nombreux riverains se sont donnés rendez-vous dans la cour de la mairie pour assister à la projection d’une jolie histoire crée par Damien Fontaine. Nadak, un petit esquimau, traversera une banquise peuplée d’animaux légendaires comme des licornes, des papillons géants, des araignées, jusqu’à tomber nez à nez avec le Père Noël en personne. Les curieux pourront retrouver Nadak lors de trois représentations de 15 minutes, à 18h, 18h30 et 19, et cela tous les soirs jusqu’au 24 décembre. Après les époustouflants tableaux de Lyon noyés sous la marée humaine, ce spectacle tout en sobriété offert par la ville de Dijon tournera en douceur et en poésie la page lumineuse de cette année.

Entrée gratuite
Palais des Ducs à Dijon
Du 15 au 24 décembre


Vidéo prise par GazetteINFO.fr

Lejaby : 5 repreneurs sur le coup

Cinq offres de reprise du fabricant de lingerie Lejaby, placé en redressement judiciaire, ont été déposées aujourd’hui. L’occasion de peut-être sauver entre 135 et 220 emplois, selon les offres.

La dernière offre a été déposée vendredi 16 décembre par le directeur commercial de Lejaby. Elle comprend 166 emplois, dont 35 du site de production d’Yssingeaux situé Haute-Loire.

L’entreprise, basée à Rillieux, a été placée en redressement judiciaire avec une période d’observation de six mois le 27 octobre causant le licenciement de 450 salariés du groupe.

 

Les petits candidats

La course à l’investiture présidentielle ne fait que commencer. Derrière les grosses machines politiques comme le PS ou l’UMP – déjà en ordre de marche – une multitude de candidats se bat pour participer à la dernière ligne droite des élections. Passage en revue de ces candidatures fantaisistes.

Aujourd’hui, faire le compte de l’ensemble des candidats à la présidentielle est impossible. Derrière les quinze hommes et femmes présents dans les sondages, le nombre de petit candidats ne cesse de croître. Le spectre représenté par ces candidatures est très large. Cindy Lee, ancienne strip-teaseuse représente le Parti du Plaisir. Maxime Verner, 21 ans, veut être le « candidat de la jeunesse ». Et Patrick Lozès, fondateur du CRAN (Conseil Représentatif des Associations Noires) aimerait « ré-intéresser les quartiers populaires à la vie politique ».

Des candidatures vaines

Avant de se lancer dans le grand bain, les candidats doivent réunir cinq cent signatures de parrains. Ils ont jusqu’au 16 mars 2012 pour les obtenir. Ces candidatures n’ont quasiment aucune chance d’aboutir. La difficulté éprouvait par les candidats bénéficiant d’un appareil politique pour décrocher les parrainages ôte tout espoir. Néanmoins, tous développe des trésors d’imagination. Yves Bontaz a glissé des formulaires de parrainage dans son livre. « Comme ça, le gars qui lit mon livre ira voir son maire avec… » explique le candidat.

Que viennent-t-ils alors chercher dans cette candidature ? Sans parti politique derrière eux et inconnu du grand public, ils n’ont aucune chance de se faire élire. Cependant, tous ont le même objectif : exister pour exprimer leurs idées sur la place publique. Les petits candidats vivent les élections présidentielles comme un outil à leur disposition.

Des raisons différentes

Certains candidats espèrent diffuser un message précis pour remettre au centre du jeu politique certaines problématiques. Patrick Lozès veut par son action combattre l’abstentionnisme. Il a pour slogan « en 2012, ne votez pas blanc » suivi de « inscrivez-vous sur les listes électorales ». « Je me veux le porte-voix des jeunes à l’élection présidentielle » a aussi déclaré Maxime Verner.

Ne se retrouvant pas dans les partis existants, d’autres candidats espèrent porter une alternative aux différents projets proposés. Pour Jacques Borie sa candidature intervient après avoir constaté que de plus en plus de personnes « sont des déçus des radicaux de gauche et du modem ».

Qui reprendra la Tribune ?

5 offres ont été  révélées jeudi par le Tribunal de Commerce de Paris pour la reprise de quotidien La Tribune. Parmi les 5 sociétés intéressées,  figure l’éditeur de presse gratuite 20 minutes. 

Le Tribunal de Commerce de Paris a dévoilé jeudi 15 décembre les 5 offres proposées pour la reprise du quotidien la Tribune. Repris en mai 2010 par Valérie Decamp, le journal n’avait pas réussi à remonter la pente économique. D’après les chiffres du Figaro, il perdait même jusqu’a 300 000 euros par an. Son placement en redressement judiciaire avait logiquement suivi il y a un mois. Une meilleure stratégie sera indispensable pour réquilibrer les finances du journal.

Meurtre de Valentin, le verdict est tombé : perpétuité

France 3 RA

« Ce n’est pas le crime d’un fou »

Stéphane Moitoiret a été condamné jeudi à la perpétuité par la cour d’assise de l’Ain pour l’assassinat en 2008 du petit Valentin. Le verdict est tombé après trois ans et demi d’instruction controversée par la personnalité de l’accusé, et la stratégie de son avocat qui plaidait la folie.

La folie, qui devait offrir l’irresponsabilité pénale à Stéphane Moitoiret a été rejetée comme « hypothèse invraisemblable » par l’avocat général Jean Paul Gandolière . « Il faut arrêter de remettre en cause l’état mental de l’accusé, s’il portait  un couteau, c’est qu’il avait prévu de tuer », dit il.

La famille de Valentin craignait que  Moitoiret aille  en service psychiatrique, où sa sortie n’aurait pas été contrôlée. Car considéré comme un malade, il aurait pu obtenir le droit de sortir sur le simple avis d’un psychiatre. Les plaidoiries de Me Hubert Delarue, avocat de Stéphane Moitoiret citant Eluard et les avis d’une dizaine d’experts psychiatres n’ont rien changé au verdict.

Sa compagne Noëlla a été condamnée à 18 ans de prison. Elle a été est considérée comme complice et comme instigatrice du crime. Alors que son avocat affirmait qu’elle n’avait aucune responsabilité, Me Jacques Frémion, avocat de la famille de Valentin a souligné son rôle « majeur » dans le crime . Il l’a qualifiée « d’esprit maléfique qui aurait téléguidé la mort ».

Noël Fever: les pires cadeaux

Comme chaque année en cette période de noël le consommateur rame sévèrement pour trouver LE cadeau qui marquera le Noël de celui qui aura la chance cette année d’avoir enfin un cadeau digne de ce nom. Car oui il faut le dire, qu’est ce qu’on en offre des « merdes ». Mais après tout, c’est l’intention qui compte.

Petit aperçu de ce qui se fait de pire. Pour plus de cadeau insolite ici

Parce qu’on toujours besoin d’un décapsuleur quand personne n’en a

 

 

 

 

Le papier toilette lumineux peut toujours servir

 

 

 

 

Des fois en le regardant manger on aimerait lui offrir…

Parce qu’on a tous un ami qui s’éclate tous les samedis soir sur du Disco, on se dit que cette tasse est faite pour lui…

DISCO MUG

Elysée, la main dans le sac !

Nicolas Sarkozy s’est battu pour imposer la loi Hadopi en 2009, qui interdit les téléchargements illégaux. Cette dernière scrute les réseaux de téléchargement et récupère les adresses IP – qui identifient les internautes sur le réseau – avertit ces derniers puis, au bout de trois avertissements, coupe la connexion à Internet.

Malheureusement pour l’Elysée, des Américains ont lancé  un site qui « scanne » et répertorie toutes les adresses IP présentes sur ces réseaux et qui permet de voir quels fichiers ont été téléchargés par une adresse IP donnée.

Un internaute a trouvé les adresses IP utilisées par les ordinateurs de l’Elysée et a lancé le test.

Surprise !

Des albums des Beach Boys au film « Le Casse de Central Park », les ordinateurs de Elysée auraient été utilisés pour télécharger des contenus illicites. Pas de trace en revanche de « 24 heures » ou « Dexter », film fétiche de notre président.

Bilan grève des professeurs du jeudi 15 décembre

Les enseignants ont répondu à l’appel des syndicats ce jeudi 15 décembre .D’après le ministère de l’Éducation national ils étaient entre 11,2 % et 21 % à faire grève dans le primaire et entre 16,4 % et 47 % dans les collèges et lycées.
Les professeurs protestaient la réforme que le gouvernement souhaite impliquer, c’est à dire la suppréssion du système de double-notation pour ne laisser qu’une unique évaluation. A raison de trois fois par an, il s’agira d’un entretien avec le supérieur hiérarchique de l’établissement.

Les enseignants déplorent la réforme et affirment que « cette mesure nuirait à la relation de pair qu’on entretient avec eux, leur obéir deviendrait même un enjeu pour l’ascension de sa carrière personnelle. C’est une catastrophe si l’enseignement se met à dépendre d’intérêts individuel ».

Grogne des profs à Lyon

Répondant à l’appel des syndicats, les professeurs se sont réunis jeudi 15 décembre à Lyon pour contester le projet de réforme du gouvernement. Sous la pluie, menée principalement par la SNUIPP et la FSU, la manifestation est partie à 14h30 de la Place Guichard pour rejoindre le Rectorat de Lyon 1 km plus loin.

La réforme de Luc Chatel était contestée dans toute la France jeudi 15 décembre. L’intersyndicale de l’enseignement qui avait appelé à la grève a été entendue, notamment à Lyon ou environ 800 personnes se sont rassemblés à la Place Guichard pour protester. Les syndicats avait dans un communiqué du 20 novembre 2011, dénoncé ce qu’ils considéraient comme « une vision du système éducatif fondée sur la performance individuelle que portent ces projets. »

Actuellement, un enseignant subit chaque année une double évaluation. L’une administrative par son chef d’établissement, l’autre pédagogique mené par un inspecteur sur une journée de cours par an. La réforme du gouvernement prévoit de supprimer ce système de double-notation pour ne laisser qu’une évaluation unique. A raison de 3 fois par an, il s’agira d’un entretien avec le supérieur hiérarchique du professeur.

Au gouvernement, on défend que ce projet permettrait l’établissement d’une logique d’entreprise au sein de chaque établissement. Luc Châtel sur RMC a déclaré qu’il était nécessaire que le chef d’un établissement devienne « le patron » de l’école.

Mais pour Jean-François Petit, professeur de construction mécanique et membre de la CGT  Educ’action, le projet va droit dans le mur.  Il est venu à Lyon de Givors pour le dire. « Les proviseurs  ne sont pas qualifiés pour juger du bon enseignement de toutes les matières. » Il déplore :  «  Cette mesure nuirait à la relation de pair qu’on entretient avec eux, leur obéir deviendrait même un enjeu pour l’ascension de sa carrière personnelle. C’est une catastrophe si l’enseignement se met à dépendre d’intêréts individuel ». L’enseignant affirme manifester contre la réforme, mais également pour exprimer un ras-le bol général à l’encontre de toutes les mesures prises ces dernières années en matière d’éducation.

Le cortège lyonnais a marché dans une ambiance bonne enfant malgré la pluie et la rogne. Aux rythme des slogans scandés au mégaphone, chacun était venu pour faire changer d’avis le gouvernement.

Le SMIC revalorisé en janvier

Le SMIC brut sera revalorisé sur les feuilles de salaire.

La Direction Générale du travail (DGT) annoncé jeudi une revalorisation du Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance à 9,22 euros brut de l’heure, dès le 1er janvier 2012.
Une première revalorisation du SMIC a déjà eu lieu le 1er décembre 2011, dans les mêmes proportions que l’inflation. Cette mesure a fait passer le taux horaire du SMIC à 9,19 euros de l’heure, soit 1393,82 euros brut par mois. La hausse totale sur l’année sera ainsi de 2,4%. Cette mesure reste insuffisante pour le syndicat de salariés de la Confédération Générale du Travail, qui prône un SMIC à 1700 euros brut par mois.

Moitoiret : fou ou non, le verdict tombera ce soir

Les plaidoiries ont pris fin mercredi 14 décembre 2011. Jeudi à 14h, se réunissaient les jurés pour établir leur verdict sur l’affaire Moitoiret. L’accusé risque 30 ans, sa compagne Noëlle Hego en risque 18 pour complicité. Le couple est jugé aux Assises de l’Ain à Bourg-en-Bresse pour le meurtre sanglant en juillet 2008 du petit Valentin.

L’avocat général Jean Paul Gandolière a requis 30 ans de prison ferme pour Stéphane Moitoiret, et de 16 à 18 ans pour sa compagne Noëlle Hego. Ainsi se sont terminées les plaidoiries mercredi 14 décembre, au terme d’une audience de plus de 2h30. Pour lui, il faut arrêter de remettre en cause l’état mental de l’accusé. Il considère que si Stéphane Moitoiret portait un couteau, c’est qu’il avait prévu de tuer. La crise de folie est pour lui une hypothèse invraisemblable.

L’avocat général Jean-Paul Gandolière. Photo : LeProgrès.fr

En face, les 3 avocats de la défense ont réaffirmé que Stéphane Moitoiret ne pouvait pas être considéré comme responsable pénalement, étant donné son état mental. Selon eux, sa place est en hôpital psychiatrique et non en prison. Sur le sujet, les experts n’ont fait que se contredire, certains le disant capable de discernement, d’autres arguant que Stéphane Moitoiret a totalement perdu le sens de la réalité. L’ultime expertise demandée par la défense n’a cependant pas eu le temps d’aboutir avant la fin des plaidoiries. L’avocat de Noëlle Hego demande quant à lui l’acquittement pur et simple de sa cliente, avançant qu’elle n’a aucune responsabilité dans l’affaire.

Rappelons que Valentin, âgé de 11 ans, avait été tué par 44 coups de couteau à Lagnieu dans l’Ain en juillet 2008, à quelques mètres de son domicile. Maître Collard, l’avocat de sa famille, a déclaré que si les réquisitions de l’avocat général étaient appliquées, « elle aurait un sentiment de justice ».

On attend pour jeudi soir la décision finale des jurés. Il s’agit de décider de la responsabilité pénale, ou bien de l’abscence de discernement de Stéphane Moitoiret. Quelque soit l’issue du procès, on peut d’ores et déjà s’attendre à un retentissement médiatique fort.

Le meutre sanglant de Valentin avait provoqué l’émoi de l’opinion publique en mai 2008 – © AFP

FRANCE SOIR : LA FIN DU CELEBRE QUOTIDIEN

France-Soir ne sera plus dans les kiosques. Après 67 années de publications, l’épique quotidien créé en 1944, a publié mardi 13 décembre sa dernière édition papier.Pour certains analystes, la mort de Pierre Lazareff, ancien directeur général de la rédaction, marque le début de la fin de France-Soir. Finalement, après des décennies de difficultés, la sentence est tombée pour France-Soir et ses employés. Le journal papier est abandonné, 89 licenciements sont à prévoir. La presse française a perdu un de ces plus grands quotidiens nationaux.

Mercredi soir, les employés ont imprimé une dernière version non publiée, un symbole

« Les portes du pénitencier » vont laisser place à l’armée

L'armée de terre recrute, et la Défense accueille les délinquants.

Le Parlement a adopté jeudi un texte qui va permettre l’encadrement temporaire des délinquants mineurs dans l’armée. Une décision controversée.

L’Assemblée Nationale a adopté jeudi matin le texte du député des Alpes Maritimes et secrétaire national de l’UMP Eric Ciotti, qui vise à l’encadrement militaire des délinquants mineurs de plus de 16 ans.

Ce programme concerne les délinquants entre 16 et 18 ans. Il prévoit, pour ceux qui le souhaitent, un « service citoyen » de 6 à 12 mois au sein des établissements publics d’insertion de la Défense (Epide). Ceux-ci accueillent déjà le programme « Défense deuxième chance » des majeurs depuis 2005. L’encadrement des mineurs débuterait dans 12 centres en février, avant de s’étendre à 3 autres jusqu’au mois de juin, selon le garde des Sceaux Michel Mercié. La durée moyenne estimée d’un séjour est d’environ 10 mois.

L’objectif de ce dispositif présenté par Eric Ciotti est on ne peut plus clair : « Un encadrement strict, une discipline exigeante, pour redonner des repères à des jeunes fortement désocialisés. » Le député a l’ambition de créer « une voie nouvelle entre la rue et la prison. » Il prévoit aussi une modification de la justice des mineurs, conformément à la récente décision du Conseil constitutionnel.

Les critiques se multiplient. Le Sénat à majorité de gauche, qui avait déjà refusé le texte, se l’est vu imposer par l’Assemblée. Marc Dolez, du Parti de Gauche, juge le dispositif « inutile » et « dangereux ». Marietta Karamanli, du Parti Socialiste, dénonce une loi qui « se veut spectaculaire ». Les syndicats du monde judiciaire et la commission de la Défense de l’Assemblée ont eux aussi exprimé leur désaccord. Eric Ciotti objecte que le projet a été conduit en partenariat avec les Epide, auxquels il a promis « des moyens renforcés ».

Michel Mercier espère ainsi que la mesure va « renforcer les moyens de lutte contre la récidive ». Certains évoquent une récupération politique du meutre d’Agnès en Haute-Loire le 16 décembre 2011, par un lycéen déjà accusé de viol en 2010. Le projet a été présenté en Conseil des ministres le 23 novembre. Le rapport sur l’exécution des peines pénales dont est extrait le texte avait été remis au chef de l’Etat avant l’été.

Une proposition semblable avait déjà été faite par Ségolène Royal en 2007. Elle envisageait que l’armée encadre directement les mineurs, là où Eric Ciotti prévoit de faire appel au personnel civil  de l’établissement public d’insertion de la défense. Pourtant, le débat est loin de s’achever. Un nouveau projet de loi sur la dangerosité et la récidive des délinquants mineurs sera examiné par l’Assemblée en janvier.

Un mois plus tard devrait commencer le dispositif. On ignore si les mineurs concernés préfèreront la prison ou l’engagement. Entre deux maux, il faut choisir le moindre.

Aubry fait l’autruche

Jean-Pierre Kucheida et Martine Aubry en 2008 à Liévin

Face aux accusations de corruption qui pèsent sur Kucheida, député PS du Pas-de-Calais, la première secrétaire du parti socialiste reste stoïque.

La première secrétaire du Parti Socialiste (PS) Martine Aubry a refuté jeudi matin l’existence de problèmes dans la fédération PS du Pas-de-Calais, dont le député sortant, Jean-Pierre Kucheida, a été accusé de corruption.

C’est un courrier de Gérard Dalongeville, ancien maire PS d’Henin Beaumont, qui a mis le feu au poudres. L’élu y dénonce les agissements de Kucheida en tant que Président de l’Epinorpa, un actionnaire public de la Soginorpa, bailleur social, et d’Adevia, société d’économie mixte procédant à des aménagements fonciers. M. Kucheida aurait utilisé ces fonctions pour un détourner des fonds et créer des emplois fictifs, pour financer sa circonscription.  Cette lettre fait elle-même suite à un courrier d’Arnaud Montebourg à Martine Aubry, qui demandait la mise à l’écart de deux députés sortants, dont M. Kucheida.

Ces accusation sont fermement réfutées par M. Kucheida, qui a confirmé mercredi sur BFML TV sa candidature aux  législatives dans la 12ème circonscription du gouvernement. L’ancien maire de Liévin a évoqué « des erreurs de gestion, jamais des malversations. »

Suite à ces dénonciations et à un rapport de la Chambre régionale des comptes, le parquet de Lille a ouvert une enquête préliminaire. Martine Aubry a quant à elle gelé la circonscription et demandé une commission interne au PS.

Si ces accusations s’avèrent fausses à l’avenir, il existe bel et bien un problème au sein du PS. Mme Aubry ne semble pas particulièrement émue du climat de délation qui sévit au sein de son parti. Elle affirme pourtant ne pas faire confiance à Dalongeville, lui-même mis en examen pour une affaire de fausses factures en avril 2009. M.Kucheida parle quant à lui aussi d’un « ragot ». Dalongeville lui reprocherait sa confiance envers François Hollande pour la présidentielle.

Un autre désaccord concerne la communication téléphonique de vendredi dernier entre Kucheida et François Hollande. Pour Kucheida, le candidat lui a conseillé de « tenir bon ». Manuels Valls au contraire suggère un Hollande plus distant, qui aurait simplement approuvé la décision de Martine Aubry.

Dans cette ambiance très « cour de récré et crêpage de chignon », Aubry préfère regarder le jardin d’à-côté et accuse le gouvernement d’être à l’origine des tensions au sein du PS : « Le gouvernement essaye de monter en épingle telles ou telles petites affaires pour masquer leurs propres affaires et leur échec, le naufrage de notre pays ».

À l’approche grandissante de la présidentielle, il faut parfois fermer les yeux pour rassembler les ouailles. Martine Aubry l’a bien compris et attend que la justice agisse avec une apparente sérénité : « Je ne suis pas une justicière » affirme-t-elle. Elle est la gardienne du troupeau, c’est déjà un gros boulot.

Fin des questions sur la hausse du prix du gaz ?


Selon Le Figaro, le premier ministre François Fillon serait sur le point de clore l’épineux dossier de l’augmentation du prix du gaz.

D’un moment à l’autre, François Fillon doit annoncer la fixation du prix du gaz, après avoir annoncé mardi à la télévision, qu’ « elle ne dépasserait pas les 5%« . La hausse des prix du gaz serait donc « seulement » de 4% et applicable au 1er janvier 2012.

La majoration de 4% décidée par Matignon s’appuie sur le nouveau mode de calcul des prix du gaz fixé par la Commission de régulation de l’énergie (CRE).

Présidentielles 2012 : ELLE donne la parole aux femmes

Le magazine féminin Elle a lancé hier jeudi 8 décembre une plateforme web dédiée à la présidentielle. Pour le magazine, la plateforme doit se voir comme « porte-parole des femmes et le relais des questions qu’elles se posent ».

Page d'accueil du site Présidentielles 2012


Appelée PrésidentiELLE 2012 (il fallait la faire…), cette plateforme sera animée par des journalistes (web et papier) du magazine et sera basée sur un sondage hebdomadaire sollicitant l’avis des femmes sur des questions de société.
Dans un communiqué, le magazine féminin a ainsi expliqué qu’il fera appel à un panel de plus de 2000 femmes (expertes, lectrices, internautes…) qui avait été constitué lors des « Etats généraux de la femme » organisés à travers toute la France en 2010.
L’ensemble des témoignages et sondages recueillis seront ensuite communiqués aux candidats de la présidentielle afin qu’ils s’expriment sur le sujet. Pour répondre aux propos des femmes interrogées, les candidats seront tous exceptionnellement réunis lors de la journée du 5 avril 2012, à Sciences Po Paris.

Le journal a aussi ajouté qu’il souhaite suivre l’actualité politique et interroger personnalités et anonymes sur la façon de changer la vie des femmes.

Valérie Toranian, directrice de la rédaction de ELLE, explique cette démarche en avançant que ce qui l’intéresse, « c’est surtout d’être le média qui va porter le regard des femmes sur la société et ce qu’elles demandent, qui ne sont pas forcément exclusivement des questions de femmes mais des questions de société« .

Rendez-vous en 2012 !

Jack Lang porte plainte contre Arnaud Montebourg

Jack Lang, député PS du Pas-de-Calais, a annoncé vendredi 9 décembre, son intention de porter plainte contre Arnaud Montebourg. Il a fait part de son « dégoût », après sa mise en cause par Montebourg dans une lettre évoquant des soupçons de financement occulte des socialistes du Pas-de-Calais.

Lang et Montebourg lors de la 32e édition de la Fête de la Rose de Frangy-en-Bresse, en 2004. Crédit AFP/Fred Dufour

Fin novembre, dans un courrier adressé à la première secrétaire du PS Martine Aubry, Arnaud Montebourg déclare :

« Les attaques de Marine Le Pen devraient redoubler contre le système de la corruption des élus du Pas-de-Calais dont ces différents dossiers (NDLR : Soginorpa et Adevia) apporteront la preuve de son étendue, et des complicités dont il jouit au plan national, et dont la présence de Jack Lang dans ce département n’est qu’un des tristes symptômes » (source, Le Parisien)

Pour Jack Lang, pour qui il ne s’agit que de « déclarations à l’emporte-pièce », l’heure n’est pas à la tolérance. L’ancien ministre de la Culture a demandé aujourd’hui à son avocat d’engager des poursuites judiciaires contre Arnaud Montebourg.

De son côté, Martine Aubry a exigé jeudi 8 décembre, la création  d’une commission d’enquête du PS sur la fédération du Pas-de-Calais.

Une banderole en signe de soutien aux journaux France Soir et La Tribune

Des militants de la CGT ont déployé vendredi après midi une banderole pour soutenir les deux journaux actuellement en difficulté sur l’Arc de Triomphe. Ils ont également allumé deux fumigènes et jeté trois cent mille petits tracts descendus en pluie de confettis jusqu’à terre.

« On fait cette action coup de poing, symbolique et pacifique, car deux quotidiens risquent de disparaître très bientôt. Nous sommes dans une situation d’urgence », a affirmé Romain Altmann, porte-parole de la CGT.

Les procureurs se révoltent

À Paris, jeudi, a été rendu publique une résolution signée par 126 des 163 procureurs français. Ces derniers déplorent que leur images soit altérée par des affaires de corruption (affaire Courroye), ou de dépendance à l’égard du pouvoir exécutif. Ils dénoncent également des moyens très insuffisants qui imposent de mauvaises conditions de travail.

© Reuters

Quand le gouvernement se fait Père Noël

Le montant de la prime de Noël, accordée par le gouvernement à certains bénéficiaires de minimas sociaux, a été fixée à 152,45 euros, selon un décret publié vendredi au Journal officiel. Cette aide exceptionnelle sera octroyée aux personnes ayant bénéficiées, en novembre ou décembre de cette année de l’allocation transitoire de solidarité.