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L’Onu exhorte à protéger les droits des homos et des trans

« L’homosexualité ne devrait jamais être considérée comme un crime », déclarait le 6 décembre la secrétaire générale des Etats-Unis Hillary Clinton lors d’un discours à Genève. Un appel que de nombreux pays ne souhaitent pas entendre en continuant de faire appliquer des lois violentes et discriminantes à l’égard des homosexuels et des transsexuels.

Remise de la pétition à l'ONU : 60 000 personnes soutiennent l'appel des activistes nigérians contre une loi homophobe. Crédit : All Out

Jeudi 13 décembre, le premier rapport officiel publié par l’Onu dénonce les actes de discrimination et de violence auxquels sont soumis les lesbiennes, gays, transsexuels et bisexuels (LGTB) dans le monde entier. Le rapport souligne aussi qu’ils encourent la peine de mort dans au moins cinq pays.

Le rapport, écrit sous la direction de Navi Pillay, Haut commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, indique que : « Les violences à l’encontre des homosexuels et des transsexuels ont lieu dans toutes les régions. Elles peuvent être d’ordre physique (meurtre, passage à tabac, enlèvement, viol et violence sexuelle) ou psychologique (menace, privation de liberté) ».

L’Onu a commandé le rapport après avoir reconnu l’égalité des droits concernant les transsexuels et vivement encouragé les pays à la fin des discriminations et des violences basées sur l’orientation sexuelle. Si les pays occidentaux avaient qualifié le vote « d’historique », les Etats islamiques l’avaient rejeté en bloc.

L’Iran, la Mauritanie, l’Arabie saoudite, le Soudan, le Yémen ainsi que certaines régions du Nigeria et de la Somalie appliquent aujourd’hui la peine de mort à l’encontre des LGTB.

Arrêt à froid des réacteurs endommagés de la centrale de Fukushima

Le 11 mars dernier le Japon est victime d’un tsunami qui emporte tout sur son passage. La centrale nucléaire de la ville de Fukushima voit trois de ses réacteurs endommagés. Une catastrophe nucléaire que le gouvernement Japonais peine à régler.

Lors d’une réunion de la cellule ministérielle sur l’accident nucléaire, le Premier ministre a confirmé que les installations avaient atteint « l’état d’arrêt à froid », selon les agences de presse nippones.
Une étape importante qui marque la stabilisation du site, mais la crise n’est pas pour autant terminée.

Le soldat américain Bradley Manning devant le tribunal militaire

Le soldat Bradley Manning, emprisonné depuis juin 2010 est accusé « de haute trahison » pour avoir transmis à WikiLeaks des documents secrets sur les guerres d’Irak et d’Afghanistan ainsi que 260 000 câbles diplomatiques. Il comparait vendredi devant le tribunal militaire de Fort Meade dans le Maryland. 

Séisme sur la planète diplomatique au printemps 2010

Après 18 mois d’incarcération la « taupe » de Wikileaks est présenté devant le tribunal. Une audience préliminaire « similaire à un grand jury civil, avec des droits supplémentaires pour l’accusé » d’après l’armée de terre.

En 2007, Bradley Manning rejoint les rangs. En Avril 2010, le soldat officie à Bagdad comme agent chargé de classer et de compiler des renseignements. As de l’informatique, il se vante alors auprès d’un célèbre hacker, d’avoir mis la main sur des documents confidentiels trouvés dans des bases de données auxquelles il a accès. Quelques semaines plus tard, Manning transfère tout à Wikileaks. En quelques heures, le monde diplomatique est en ébullition.
Des conditions de détention trouble

Inculpé de huit chefs d’inculpation criminels et de quatre violations du règlement militaire, le soldat Manning risque 52 ans de prison. Pendant plus d’un an, Bradley Manning est soumis à un isolement carcéral maximum dans des conditions toujours controversées et qui devrait être mis sur le tapis durant sa comparution. Certains dont Glenn Greewald, journaliste, rappellent que l’isolement dans lequel Manning s’est trouvé est comparable à une situation de torture psychologique.
Pour certains, le jeune soldat, qui fêtera ces 24 ans samedi, mérite la peine de mort, tandis que pour d’autre, c’est un héros.

The New York Times : Poste de PDG à pourvoir

Le New York Times  l’un des plus prestigieux journaux américains à annoncé jeudi soir le départ sa directrice générale Janet Robinson pour cause de départ à la retraite le 31 décembre 2011. Arthur Sulzberger actuel président du conseil d’administration, va devenir PDG à titre provisoire avant qu’un remplaçant soit nommé.

Mme Robinson, directrice générale depuis 2004  a renforcé la stratégie numérique du groupe pour tenter de résister autant que possible à la lecture des articles via internet. Elle a souligné qu’elle quittait son équipe avec des « sentiments mitigés » au terme d’une carrière de 28 ans.

Le groupe, dont l’action a chuté de 22,7% depuis un an, a indiqué, qu’il serait prêt à recruter en interne ou en externe pour trouver le nouveau patron.

« Les femmes de réconfort » réclament justice

Mercredi 14 décembre, a eu lieu la millième manifestation de soutien au « comfort women », ces femmes coréenne contraintes de se prostituer pour l’armée japonaise.

Comme tous les mercredis, les dernières survivantes se réunissent devant l’ambassade japonaise pour demander réparation au gouvernement japonais. Hier, elles ont été rejointes par plusieurs centaines de personnes pour la 1000ème manifestation. Depuis le 8 janvier 1992, ces « halmoni » (grands mamans) se retrouvent autour d’une statue de bronze représentant cette époque honteuse de l’Histoire japonaise.

Elles réclament des excuses officielles de la part des autorités japonaises, l’édification d’un mémorial pour les victimes et une compensation pour les survivants et leurs familles.

Les autorités japonaises ne reconnaissent pas les crimes perpétrés sur les femmes coréennes et vont même jusqu’à protester contre la statue en bronze.

Election au rabais en Gambie

Les trois bidons de vote

Yahya Jammeh a été réélu à la présidence de la Gambie avec 71,54 % des voix, ce qui a poussé ses adversaires à « s’excuser » auprès de leurs électeurs. 

Depuis son coup d’état en 1994, le lieutenant Jammeh contrôle le pays en tant que président et grand marabout. Yahya Jammeh s’illustre par ses excentricités permanentes. La dernière en date concerne le déroulement des élections. Les électeurs ne se servent plus de bulletins de vote mais utilisent des billes de verre pour désigner le candidat qu’il souhaite voir à la tête du pays.

Les votants entrent dans une salle isolée et se retrouvent face à trois bidons. Sur chacun est peint le visage des trois candidats. L’illustrateur a eu la délicate attention de dessiner le lieutenant vêtu de vert, sa couleur fétiche, couleur dont il encourage le port auprès du peuple lors de sa prestation de serment.

Les pays voisins ne réagissent pas à ce semblant d’élection présidentielle, largement habitués aux caprices du président. Cela fait quelques années qu’il se dit être l’inventeur d’un grand traitement contre le SIDA. Une décoction secrète de plantes et de bananes qui est distribuée gratuitement dans tous le pays tous les jeudis.

Pour justifier cette drôle d’élection, Yahya Jammeh invoque des raisons économiques. Les bidons et les billes de verre sont indestructibles et donc très rentables. Une idée qui tombe à pic en temps de crise persistante…

Liège endeuillée après un incompréhensible carnage

Mardi, Liège, la cité ardente, a été secouée par une tuerie d’une rare violence. Nordine Amrani, condamné en septembre 2008 pour détention de cannabis et d’armes, a tiré et envoyé des engins explosifs sur la foule, blessant 125 personnes et en tuant 5, avant de se donner la mort. Retour sur une inexplicable tuerie.

125 blessés et 5 morts : le bilan s'alourdit pour le massacre de Liège. Crédit : Free Actualités

Mardi, 12h30, place Saint-Lambert. Nordine Amrani commence à lancer des engins explosifs sur des abribus où attendent des personnes. Armé d’un fusil d’assaut, il tire sur la foule. Le bilan est lourd : deux adolescents de 15 et 17 ans et un bébé de 17 mois succombent sur place. Une dame de 75 ans, soignée depuis mardi est décédée cette nuit des suites de ses blessures. La police a également retrouvé le corps d’une femme de 45 ans dans l’appartement du responsable du massacre. Elle s’occupait du ménage chez la voisine du tueur. En sortant, celui-ci l’aurait attirée chez lui en lui offrant du travail. Il l’aurait ensuite agressée et assassinée.

Des motivations encore floues

Les interrogations persistent sur les motivations de Nordine Amrani. Ce qui est certain, c’est que le tueur était convoqué au bureau de police le jour de la tuerie pour des faits de moeurs récents et qu’il craignait retourner en prison en raison du non-respect des conditions de sa libération anticipée. La tragédie soulève de nombreux questionnements et l’opinion se demande si le passé judiciaire de Nordine Amrani n’aurait pas demandé une vigilance plus serrée. Un conseil des ministres restreint s’est réuni mercredi matin. Il a été décidé que la surveillance des récidivistes par la justice et la police devait être renforcée.

Italie : l’émoi après le meurtre de deux Sénégalais

« Nègres, c’est votre tour ! ». C’est juste après avoir lancé ce cri raciste que Gianluca Casseri, a commencé à faire feu, mardi midi, dans un marché florentin. Bilan : deux vendeurs à la sauvette sénégalais sont tués sur le coup, un troisième est gravement blessé et risque de rester paralysé.

Un tueur néofasciste abat deux vendeurs sénégalais à la sauvette. Crédit : La Libre Belgique

Trois heures plus tard, un deuxième assaut

Gianluca Casseri n’en restera pas là puisque quelques heures plus tard, l’homme s’en prend à d’autres Sénégalais. Il parvient à blesser deux individus avant de s’enfuir en direction d’un parking. La police tentant de l’intercepter, il se réfugie dans sa voiture avant de se donner la mort.

Une folie « raciste et xénophobe »

C’est en ces termes que la classe politique a qualifié le double meurtre. La presse italienne est partagée sur les causes du drame. Pour Il Giornale, quotidien de la famille Berlusconi, Gianluca Casseri est « un fou, rien de plus ». Repubblica, journal italien de gauche, a répliqué immédiatement : « Ne traitons pas de fous nos Breivik ». Allusion au massacre norvégien de juillet dernier.

Gianluca Casseri, militant d’extrême droite, a été membre de l’organisation néofasciste Casa Pound. Si l’organisation déplore une « tragédie effroyable », elle précise sur son site internet qu’elle réfute toute responsabilité pour les meurtres commis par un de ses membres.

Quand la surveillance française travaille pour la Libye: Kadhafi espionne Al-Jazeera

la société Amesys a vendu son système de surveillande Eagle à la Libye

Mercredi, le quotidien national américain  « The Wall Street Journal » a publié une enquête sur les affaires d’espionnage perpétrées par Kadhafi pendant plusieurs années. 

Khadafi aurait utilisé une technologie française de la société Amesys pour surveiller massivement l’internet en Libye. Première victime de ce système: le journaliste d’opposition Khaled Mehiri. Le quotidien a dévoilé que depuis aout 2010, le gouvernement libyen a intercepté l’ensemble des mails et conversations facebook du jeune journaliste.

Khaled Mehiri, a eu le courage de rester en Libye malgré les menaces qui pesaient sur lui. Harcèlement judiciaire, interrogations musclées… au cours de ces entretiens avec les responsables de la sécurité, Mehiri s’est rendu compte que le gouvernement libyen connaissait tout de sa vie (jusqu’aux couleurs qu’utilise sa rédaction pour corriger ses articles).

La société française, mise en cause par le quotidien et par les victimes, s’est désengagée de toute responsabilité. Elle affirme seulement vendre des produits légaux autorisés par les autorités françaises. Du point de vu de Khaled Mehiri, les ventes du système de surveillance sont « un acte de lâcheté et une violation des droits de l’homme ».

Rome : explosion d’un colis piégé dans une agence des impôts, un blessé

Un colis piégé a explosé ce vendredi à Rome, au siège d’une agence publique en charge de la collecte des impôts, blessant son directeur général à la main et à l’oeil. Le pli lui était adressé. Jeudi, des anarchistes italiens avaient revendiqué un attentat contre le patron de la Deutsche Bank.

Un colis piégé a explosé vendredi à Rome , au siège d’Equitalia, une agence publique en charge de la collecte des impôts. Le directeur de l’agence a été blessé à la main et à l’œil en l’ouvrant, selon la police. Le pli, arrivé par la Poste, lui était adressé, selon le porte-parole de cette agence. Il a été hospitalisé. Selon l’agence italienne Ansa, l’explosion est survenue vers 12h30.  Des artificiers ont été dépêchés sur place et une enquête de la Digos, la police chargée des enquêtes anti-mafia et anti-terroriste, a été ouverte.

Jeudi, une lettre piégée contenant un dangereux explosif avait été adressée à Francfort au patron de la première banque allemande Deutsche Bank, Josef Ackermann, mais avait été détectée à temps. L’attentat avait été revendiqué par une organisation anarchiste italienne, la FAI (Federazione Anarchica Informale), qui s’est déjà fait connaître dans le passé dans la péninsule pour de nombreuses actions de ce type. Dans une lettre de revendication, manuscrite et en italien, cachée dans la lettre piégée, l’organisation évoquait « trois explosions contre des banques, banquiers, des tiques et des sangsues », avait indiqué la police allemande.

Incendie dans un hôpital à Calcutta en Inde : au moins 89 morts

(AFP) Au moins 89 Indiens ont péri vendredi dans le gigantesque incendie qui s’est déclaré dans un hôpital de Calcutta au moment où les patients dormaient, ont annoncé les autorités, qui ont accusé certains membres du personnel d’avoir fui en abandonnant les malades.

 

Un incendie mortel a ravagé vendredi matin un hôpital de Calcutta. Le bilan provisoire est lourd, plus 89 morts, une « situation effroyable » a commenté de directeur de la brigade des pompiers, Gopal Bhattacharya. Il aura fallu de nombreuses heures pour maitriser l’incendie. Parti à 3 heures du matin, il n’a été maitrisé qu’à la mi-journée.

Des patients et des membres du personnel ayant réussi à s’échapper ont raconté comment ils se sont réveillés dans une épaisse fumée âcre.
« J’étais terrifiée, je n’arrêtais pas de crier à l’aide », a dit Jyoti Chaudhary, qui a été admise dans cet hôpital voici une semaine.

Les victimes ont été transporté par les pompiers à l’hôpital le plus proche. Les pompiers ont indiqué que la plupart des victimes ont péri asphyxiées.

Le vice-président de l’hôpital, S. Upadhayay, a indiqué que 73 personnes étaient mortes, dont trois membres du personnel. Il a précisé qu’une enquête était en cours pour déterminer l’origine du sinistre.

Vers 09H00, le feu était presque entièrement circonscrit mais des panaches de fumée s’échappaient toujours des fenêtres cassées tandis que les pompiers s’efforçaient d’atteindre les personnes encore prises au piège.

Des patients ne pouvant se déplacer ont été évacués par un côté du bâtiment avec des cordes et des poulies.

Il s’agit du deuxième incendie en trois ans dans cet hôpital et le chef du gouvernement de l’Etat du Bengale Occidental, dont Calcutta est la capitale, Mme Mamata Banerjee, a promis une enquête approfondie.

Elle a assuré que des mesures « sévères » seraient prises en cas de non-conformité avec les normes de sécurité et de prévention en matière d’incendie et a ordonné l’annulation immédiate de la licence de l’hôpital.

L’administration de l’hôpital a assuré que l’établissement respectait les mesures de sécurité et menait régulièrement des exercices d’évacuation.

Le ministre local en charge de la Santé publique, Subrata Mukherjee, a, lui, affirmé que des membres haut placés dans la hiérarchie du personnel hospitalier avaient fui dès le départ de feu en abandonnant les patients, dont de nombreuses personnes âgées et des infirmes.

« Il est effroyable que les autorités hospitalières n’aient fait aucun effort pour sauver les patients bloqués », a-t-il dénoncé devant des journalistes.

Selon la police, une demi-douzaine de personnes, dont des cadres supérieurs de deux entreprises cogérant l’hôpital, étaient en cours d’interrogatoire.

Des proches, massés à l’extérieur, assistaient avec angoisse, et parfois de la colère, à la progression des secours, certains réclamant que la direction de l’hôpital soit poursuivie pour meurtres.

« Tout ceci est dû à la négligence des autorités hospitalières », a dénoncé Swadesh Chakravarty, dont le frère, malade cardiaque, a échappé au sinistre.

Un résident qui a prêté main forte aux secours, Badal Sikari, a déclaré avoir vu « plusieurs corps » sans vie, apparemment après avoir été asphyxiés par la fumée.

« Ma mère est dans une unité de soins intensifs. Elle a 70 ans. Je ne sais pas si elle est encore en vie », a confié à l’AFP Khokin Chakravathi.

Les camions des pompiers ont eu des difficultés à se frayer un chemin jusqu’à l’hôpital, situé dans un réseau tortueux de rues étroites.

Des malades et des membres du personnel ayant réussi à s’échapper ont raconté comment ils se sont réveillés dans une épaisse fumée âcre.

« J’étais terrifiée, je n’arrêtais pas de crier à l’aide », a dit Jyoti Chaudhary, qui a été admise dans cet hôpital voici une semaine.

« Finalement, une infirmière m’a traînée hors du service et m’a descendue au rez-de-chaussée ».

Ananya Das, 34 ans, était en service post-opératoire après une intervention chirurgicale mineure la veille lorsque l’incendie s’est déclaré.

« J’ai réussi à marcher jusqu’à la sortie et ai escaladé une fenêtre. J’ai vu de nombreux corps », a-t-elle témoigné.

La Croatie rejoint l’UE

Tout juste sortis d’une longue nuit de négociations à Bruxelles, les 27 dirigeants européens — à l’exception remarquée du président français Nicolas Sarkozy, arrivé en retard — ont paraphé le traité d’adhésion avec la Première ministre croate sortante Jadranka Kosor et le président Ivo Josipovic.

La Croatie a signé vendredi un traité qui lui permettra de devenir en juillet 2013 le 28e Etat de l’Union européenne. « Vous êtes chaleureusement bienvenus dans la famille européenne », a déclaré à l’intention des dirigeants croates le président de l’UE Herman Van Rompuy, tout en relevant que ce n’était « pas encore le bout du chemin ». « Les réformes devront continuer » d’ici à juillet 2013, a-t-il souligné. Si la Croatie venait à relâcher ses efforts, elle s’exposerait à d’éventuelles sanctions (par exemple le gel de fonds européens). Le président croate a salué « un événement historique » de la même ampleur que l’indépendance de son pays en 1991.

AFP

Syrie : Encore et toujours des morts

Hier, sept personnes ont été tuées dans la province de Homs et huit autres blessées à Houla.

 

L’interview de Bachar Al Assad accordée à la chaîne ABC News la veille n’a rien changé bien au contraire. Paraissant sûr du soutien de son peuple et confiant en son avenir à la tête du gouvernement syrien, Bachar Al Assad a suscité la colère de ses opposants qui ont appelé dès hier au lancement d’une campagne de désobéissance civile.

Ils ont, entre autres, appelé les Syriens à une grève, sous le slogan «Grève de la dignité», demain et dimanche. La pression internationale reste elle aussi importante, les réactions de la France et des Etats-Unis aux propos de Bachar Al Assad ont été vifs. La Ligue arabe se réunira pour sa part demain à Doha afin de rendre une réponse au chef de la diplomatie syrienne, Jihad Makdessi, qui, par un courrier adressé à la Ligue, avait réclamé la suppression de toutes les sanctions avant d’accepter la venue des observateurs arabes qui devront constater la vraie ampleur des pertes liées à la répression.

Le chef de la diplomatie irakienne, Hoshyar Zebari, s’intéresse aussi au dossier syrien. Il a déclaré hier lors d’une conférence de presse : «L’Irak va s’efforcer de discuter avec le gouvernement syrien en vue de lever tous les obstacles qui entravent l’application de l’initiative arabe.»

Depuis samedi, une centaine de personnes ont trouvé la mort en Syrie, selon l’opposition. La situation syrienne est donc plus que jamais au cœur des préoccupations des pays arabes et occidentaux qui prennent de plus en plus de mesures afin de mettre fin à la répression.

Flash: Un colis piégé explose à Rome, un blessé.

Un colis piégé a explosé vendredi dans la capitale italienne, causant un blessé. Le paquet a été déposé près d’un bureau spécialisé dans la collecte d’impôts.

Des principes de bonne conduite pour la présidentielle du Comité International Olympique (CIO)

Le CIO basé à Lausanne (Suisse) prépare d’or et déjà l’année 2013, une année importante pour l’organisation international. Dès septembre 2013 les membres du CIO devront élire le successeur de Jacques Rogge, président depuis 2001 et désignée la ville qui accueillera les JO-2020.

Les candidats sont invités à se conduire « avec dignité et modération », n’utilisant que des « documents écrits » pour faire leur promotion, sans avoir recours à la « publicité, aux nouveaux médias et aux réseaux sociaux ». Les candidats sont sommés de ne pas dire du mal les uns des autres mais ont tout de même la possibilité d’accorder des interviews aux médias.

Deux membres du CIO ont pour l’instant fait connaître leur intérêt pour le poste occupé par le Belge Jacques Rogge, l’Allemand Thomas Bach, vice-président, et le Porto-Ricain Ricardo Carrion.

Jacques Rogge, président du CIO.

 

Les résultats de la présidentielle du Congo attendus dans la journée.

Ils devaient être annoncé mardi,reportés à jeudi par la Commission électorale nationale indépendante, les résultats sont finalement attendus vendredi dans la journée.

 

 

Les résultats provisoires diffusés jusqu’ici, qui portent sur près de 90% des suffrages, créditent le président sortant Joseph Kabila de quinze points d’avance sur son principal adversaire, Etienne Tshisekedi.

Des partisans d'Etienne Tshisekedi à Kinshasa, le 8 décembre 2011 AP/Jerome Delay

 

Cinq casques bleus français blessés dans une attaque au Sud-Liban.

Dissimulé sur le bas-coté de la route, la bombe a été déclenché au passage du véhicule de l’ONU. Les deux français ont été transporté vers l’hôpital local ainsi qu’un autre blessé civil. La France a fait savoir qu’elle ne se laisserait « pas intimider ». Le Premier ministre libanais Najib Mikati a quand à lui condamné l’attentat, estimant que « ce type d’attaques ne visent pas seulement la Force Intérimaire des Nations Unis au Liban (Finul) mais aussi la stabilité et la sécurité du Liban ».

Le 26 juillet, ce sont six soldats du contingent français de l’ONU qui avaient été blessés. Cette nouvelle attaque intervient dans un contexte tendu. La répression sanglante du soulèvement en Syrie voisine, politiques et diplomates contaminent le Liban, où le gouvernement est dominé par le mouvement armé pro-syrien Hezbollah.

  Le député Marwan Hamadeh, membre de l’opposition  libanaise pro-occidentale, a accusé Damas d’avoir commandité l’attaque de vendredi. Les Syriens « accusent la France d’être le fer de lance de ce qu’ils pensent être un complot extérieur » contre leur pays, et « on sentait que quelque chose devait arriver », a-t-il estimé

« Ma maman est gay, elle n’a pas besoin d’être soignée »

 

Depuis dimanche 4 décembre, une vidéo fait le tour de la toile aux Etats-Unis. Elle met en scène un jeune garçon de 8 ans et Michelle Bachmann, candidate aux primaires républicaines lors d’une séance de signature de son dernier livre intitulé très modestement : Core of Conviction : My Story, soit Au cœur de ma conviction : mon histoire.

Elijah, le petit garçon, s’approche de la candidate. Elle se penche pour entendre la voix fluette du garçon, manifestement intimidé. La candidate du Tea Party écoute et se redresse, stupéfaite. La scène se termine sur les mots de Mme Bachmann : « Ok. Bye-bye. »

 « Ma maman est gay, elle n’a pas besoin d’être soignée. », voilà ce qu’Elijah chuchote à l’oreille de la candidate. Une telle déclaration dans la bouche d’un enfant ne peut que déstabiliser celle qui a fait de la lutte contre l’homosexualité son cheval de bataille. Pour preuve, cette déclaration de 2004 : « Les homosexuels sont une partie de Satan et leur vie n’est qu’aliénation. »La seule façon de se guérir de cette maladie, selon elle : prier.

Le petit étant accompagné de sa mère lors de cet échange, certains crient au coup monté. Pourtant, un journaliste a retrouvé la personne qui a enregistré ces images. Selon lui la mère de l’enfant allait prendre la parole pour interpeller Mme Bachmann sur ses positions homophobes jusqu’à ce que la nervosité prenne le dessus. Ils allaient partir, jusqu’au moment où le garçon a insisté pour parler à la candidate républicaine.

Une situation pour le moins originale, qui rappelle gentiment à la candidate que la vérité sort toujours de la bouche des enfants.

Cécile Mantovani

Etat-Unis : fosse commune pour les combattants

Des militaires américains transportent le corps d'un soldat, sur la base de Dover, dans l'état du Delaware, le 5 décembre 2011.

Nouvelle affaire embarrassante pour les Etats-unis. Le Washington Post a révélé jeudi 8 décembre que des restes humains provenant d’au moins 274 militaires américains ont été enterrés dans une fosse commune en Virginie. 

Selon le journal, les familles qui avaient autorisé l’armée à disposer des corps de leurs proches « dans la dignité », n’étaient pas au courant de ces pratiques, qui n’ont pris fin qu’en 2008.

Un total de 1 762 restes humains en trop mauvais état pour permettre des tests ADN d’identification ont également été inhumés dans cette fosse commune, selon l’armée de l’air.

Ces enterrements en fosse commune avaient été cachés à des responsables du Pentagone lors d’une mission d’évaluation menée en 2008 sur les pratiques de crémation à la base aérienne de Dover (Delaware), principal point d’entrée sur le sol américain des dépouilles de militaires morts à l’étranger, par lequel ont transité depuis 2001 plus de 6 300 corps de soldats américains, essentiellement tombés en Irak ou en Afghanistan.

Cécile Mantovani

Des milliers de Congolais fuient vers Brazzaville

CONGO-ELECTIONS-Par milliers, les Congolais fuient Kinshasa, capitale de la RDC, pour trouver refuge sur la rive opposée du fleuve Congo, à Brazzaville. Ils craignent des violences à l’annonce des résultats de la présidentielle de RDC.

 

Le président sortant, Joseph Kabila, devrait être désigné vainqueur jeudi de la présidentielle du mois dernier en République démocratique du Congo. Des troubles sont à craindre, l’opposant Etienne Tshisekedi ayant toujours rejeté les chiffres partiels le donnant perdant.

Cécile Mantovani