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La Nasa a perdu des centaines de morceaux de Lune

Des centaines de morceaux de Lune et de météorites que la Nasa prête habituellement aux chercheurs ont disparu, a révélé jeudi un audit de l’agence spatiale américaine.

Selon cet audit, « 517 matériels astronomiques prêtés ont été perdus ou volés entre 1970 et juin 2010 ». Ces échantillons incluent entre autres des morceaux de Lune et de météorites issus d’astéroïdes et de Mars, de la poussière de comète et des ions issus de la couche extérieure du soleil.

« Ces échantillons constituent une matière rare et limitée et jouent un rôle important dans la recherche et l’éducation », est-il écrit dans le rapport.

En mars la Nasa avait plus de 26’000 échantillons en prêt, issus d’une collection de 140’000 morceaux de Lune, 18’000 échantillons de météorite et 5000 échantillons de poussières cosmiques et de comète.

La Nasa doit mieux répertorier les morceaux qu’elle détient et mettre en place un inventaire annuel pour éviter ces pertes, préconise le rapport.

AFP

Le CERN sur la trace du Boson de Higgs

Le monde scientifique est en passe d’être en ébullition. Des rumeurs courent depuis le début de semaine au Centre Européen pour la Recherche Nucléaire (CERN) sur l’éventuelle découverte du Saint Graal de la physique des particules. Explication.

Communément appelé Boson de Higgs, cette particule permettrait d’expliquer pourquoi les objets qui nous entourent ont une masse. Le Grand Collisionneur d’hadrons (LHC), plus grand accélérateur de particules au monde a été conçu pour comprendre les composants de la matière et recréer les conditions d’énergie des premières fractions de seconde suivant le Big Bang. « Particule divine », le Boson de Higgs aurait joué un rôle fondamental dans les premiers instants de l’univers. Elle aurait donné la masse aux particules que nous connaissons. Cela fait 40 ans que les chercheurs du monde entier veulent débusquer la seule particule manquant au puzzle.

D’après nos sources, il y a de forte probabilité pour que des traces du Boson de Higgs aient bien été observées dans les expériences ATLAS et CMS. Un pas de plus pour la recherche physique.

Motilium : danger pour l’allaitement

Depuis des années, les futures mamans s’échangent des petits conseils sur Internet. Des forums en pagaille où tout n’est pas bon à prendre. Le dernier-né des conseils est de prendre du Motilium (médicament anti-nausée) dans le but d’augmenter les montés laits. Attention danger !

Le Motilium, ou dompéridone, est un médicament anti-nausées que certaines jeunes mères utilisent pour pouvoir allaiter. Pourtant sur la notice il est précisé que ce médicament « ne doit pas être utilisé au cours de l’allaitement ».

De plus, en 2004, l’autorité sanitaire américaine (FDA) avait émis une mise en garde en raison de risques de troubles graves du rythme cardiaque, aussitôt contestée par les défenseurs (médecins) de la méthode. L’agence française du médicament (Afssaps) confirme la dangerosité d’un tel détournement de prescription.

Certaines femmes affirment qu’il s’agit d’une prescription de leur médecin traitant.

Le milieu attend peut-être des problèmes graves, ou des décès, pour arrêter tout ça.

 

L’empathie est aussi une histoire de rats

 

Bien que l’empathie ne soit pas la qualité première de certains hommes ou autres mammifères, elle a fait l’objet d’une découverte des plus étonnantes. Jeudi, les chercheurs de l’Université de Chicago ont publié leur observations sur l’existence d’empathie chez les rats, dans la revue Science.

Pour mener leur étude, les laborantins ont réparti 30 rats deux par deux dans des cages où l’un d’entre eux était pris au piège dans un petit enclos.
Après trois à sept jours, la plupart des rongeurs parvenaient à ouvrir la porte de l’enclos enfermant l’autre animal. Une fois qu’ils avaient compris comment procéder, ils commençaient systématiquement par ouvrir la porte dès qu’ils entraient dans la cage.

Le principe de ces expériences est d’octroyer une récompense à chaque fois que le sujet arrive à accomplir l’effort recherché par les chercheurs.

Des animaux pleins de ressources

Surprise pour les spécialistes du cerveau de Chicago, certains rats ont réussi à ouvrir le verrou de la cage simplement pour libérer son compagnon, et sans aucune volonté de récompense à la clé. Conclusion, les rats sont dotés d’empathie, qualité qui n’était jusqu’à présent prouvée que chez les hommes et certains mammifères tels que les singes.

En plus d’être intelligent (vous avez déjà du entendre qu’avec quelques dizaines de kilos en plus, ils pourraient dominer, même les humains), les rats comprennent le sens de l’entraide.

WI-fi : Danger pour la fertilité ?

Avis à ceux qui ne peuvent pas se passer de leur ordinateur portable, une étude américaine publiée dans la revue Fertility and Sterility tire la sonnette d’alarme : Les ondes Wi-Fi endommagent les spermatozoïdes.

On savait déjà que la chaleur provoquée par un ordinateur portable posé sur les genoux n’était pas très bonne pour la fertilité, mais l’équipe de scientifiques argentins et américains viennent de démontrer le danger de l’exposition à une connexion Wi-FI.

L’expérience a été menée avec des échantillons de sperme de 29 hommes sains âgés de 26 à 45 ans. Les échantillons ont été divisés en deux lots: le premier a été placé sous des ordinateurs connectés au Wi-Fi et le second a été conservé ailleurs à une température identique. Quatre heures plus tard, les échantillons ont été analysés et les scientifiques ont fait le constat que ceux qui avaient été placés sous un ordinateur contenaient 25% de spermatozoïdes qui ne bougeaient plus, soit 80% de plus que dans les autres échantillons. De plus, 9% des spermatozoïdes exposés au Wi-FI ont subi un endommagement de leur code génétique (contre 3% dans les autres échantillons).

Ces analyses sont controversées, certains scientifiques font remarquer que le sperme se détériore à partir du moment ou il quitte l’organisme. Par ailleurs, les vêtements forment une barrière efficace aux ondes Wi-Fi. Il est donc possible que les résultats en laboratoire ne soient pas représentatifs d’une situation réelle.

Des études complémentaires seront nécessaires pour confirmer avec certitude l’influence néfaste des ondes WI-Fi sur la fertilité. Comme les OGM ou le téléphone portable, il n’est cependant pas interdit de prendre des précautions avant de subir d’éventuels effets collatéraux.

Aurélien Lamy

Focus sur l’étoile de mer

Sympathique animal aquatique emblématique de nos vacances d’été, l’étoile de mer est certainement la bestiole qui vous culpabilisera le plus quand vous marcherez dessus. Personne ne s’en doute, mais ce sont pourtant de féroces mangeuses de crabes, vers, crustacés de toutes sortes, découpant leurs proies à l’aide des cinq dents situées au centre de l’étoile.

Évidemment, savoir cela n’empêchera pas les enfants de les ramasser par dizaines, de les faire sécher au fond d’un vieux sac de plage et de les peindre pour ensuite vous obliger à les accrocher aux murs de votre maison. Outre sa capacité à dégager une odeur de marée lorsqu’elle se décompose, l’étoile de mer possède une faculté étonnante : A l’instar de l’araignée, elle peut faire repousser ses membres perdus. Mieux encore, certaines espèces peuvent se reformer complètement à partir d’un bout de patte. Oui c’est ça, comme les balais de Mickey.

Vous me direz : tant mieux, des plages parsemées d’étoiles de mer sont toujours plus esthétiques que les cotes bretonnes recouvertes d’algues vertes. C’est vrai, mais saviez vous que certaines espèces sont proprement monstrueuses et arracheraient volontiers les petites mains potelées de vos charmants bambins ? Voici quelques images de ce que vous croiserez peut être dans les eaux tropicales. Âmes sensibles s’abstenir.



Aurélien Lamy

Kepler-22b, fantasme ou réalité ?

Quelques variations de lumière sur un point microscopique, voilà tout ce qu’on sait sur Kepler-22b, la nouvelle planète potentiellement « habitable » révélée par la NASA le 5 décembre 2011.

Lancé le 7 mars 2009, le télescope satellite Kepler est capable d’enregistrer l’infime baisse de luminosité d’une étoile qui se produit lorsqu’une planète passe devant elle. La taille approximative de la planète peut être déduite de ces variations périodiques de luminosité tandis que la distance entre la planète et son soleil est calculée en mesurant le temps entre deux passages successifs.

Le dessin d’artiste publié par la NASA est certes trompeur, on y voit une belle planète turquoise entourée de nuages, ce qui a certainement joué dans la médiatisation intensive de cette découverte scientifique. Depuis la mise en orbite des télescopes, des dizaines de planètes ont été dévoilées, sans pour autant intéresser les médias généralistes. L’argument pour justifier cet engouement soudain est de taille, Kepler-22b est situé dans une zone habitable, ni trop près, ni trop loin de son soleil.

Au-delà des suppositions hasardeuses et des dessins de science-fiction, il est tout de même nécessaire de préciser certains points.

Dans notre système solaire, les planètes Venus et Mars sont également situées dans une zone dites « habitables ». La première offre pourtant un enfer d’orages toxiques et de tornades radioactives qui feraient fondre en quelques secondes tout  organisme vivant. Quant à la deuxième, ce n’est qu’un vaste désert glacial, composé de poussière et de roches.

Toute information sur Kepler-22b est donc à prendre avec des pincettes, ce petit point lumineux se trouve quarante millions de fois plus loin de nous que la planète Mars. Rendez vous dans quelques décennies, lorsque les avancées de la science nous permettront de solidifier un peu ces fantasmes galactiques.

Aurélien Lamy