archive | Lyon RSS pour cette section

Millepied remet pied à Lyon

L'Opéra de Lyon accueille Benjamin Millepied en décembre 2011.

Après 18 ans aux Etats-Unis, le chorégraphe et danseur Benjamin Millepied, mari de l’actrice Nathalie Portman, revient avec deux spectacles à l’Opéra de Lyon.
Le premier « Sarabande » a déjà été monté en 2009 à la Maison de la Danse. Le second « This part in Darkness », a été créé avec le Pennsylvania Ballet de Philadelphie (Etats-Unis) dans l’objectif d’être réinterprété avec le ballet de l’Opéra de Lyon.
Formé au Conservatoire de Lyon, Benjamin Millepied s’est dit impressionné par le niveau technique et la personnalité des danseurs lyonnais rencontrés.
L’artiste a quitté le New York City Ballet dont il ne supportait plus la discipline, « trop stricte ». Il se dit en phase de transition et désire désormais se consacrer à la chorégraphie plus qu’à la danse.
En attendant sa renaissance, le public lyonnais pourra « prendre son Millepied » à la représentation des deux pièces du 17 au 23 décembre 2011 à l’Opéra.

Du cinéma contre le sexisme

Ce vendredi à 16h30, le collectif anarchiste et anti-sexiste CGA organise un visionnage du film Tomboy au local de la Plume Noire. Primé au festival de Berlin en 2011, ce film raconte l’histoire de Laure, une jeune fille de 10 ans qui se fait passer pour un garçon pour mieux s’intégrer dans une bande. Le prix de la séance est libre, l’essentiel étant de participer aux débats organisés par le collectif, sur le sexisme dans le système social actuel. Au-delà de la sempiternelle lutte féministe pour l’égalité, c’est toute la question de la construction de l’identité sexuelle dans la société qui est abordée, ainsi que des solutions potentielles pour améliorer les choses. Si vous aimez participer aux débats, rencontrer les associations féministes et lutter contre le sexisme, rendez vous ce soir à la Plume noire pour refaire le monde autour d’un excellent film.

La plume noire, 8 rue Diderot , 69001 Lyon
Permanences samedi 15h-19h, dimanche 14h30-17h30

L’étrange monde de Mr Schorr

Jusqu’au 28 janvier, l’artiste américain Todd Schorr expose ses peintures sur les pentes de la Croix Rousse. L’occasion de découvrir le Pop surrealism, et plus particulièrement le lowbrow, mouvement artistique mêlant la culture punk à des figures plus enfantines. En mélangeant des personnages de dessins animés à des scènes gores, l’artiste surprend et offre une vision torturée d’un prétendument innocent. La violence est omniprésente et nos icones imaginaires de jeunesse se transforment souvent en tueurs psychopathes, comme en témoigne ce combat sanguinolent entre le père noël et le lapin de pâques. En plus de désarçonner le public, Todd Schorr attire parfois l’attention sur les dérives de notre société, comme le culte de la perfection ou le marketing de masse.

Quelque part entre Tex Avery, Chucky et Tim Burton, près d’une vingtaine de peintures déclinent des scènes d’une complexité incroyable, à la fois attirantes et dérangeantes. A découvrir absolument.

Exposition Todd Schorr. Du 15 décembre au 28 janvier, chez Spacejunk, 6 rue des Capucins, Lyon 1er.
Vernissage le 15 décembre à partir de 18h30.

www.spacejunk.tv
www.toddschorr.com

Bilan grève des professeurs du jeudi 15 décembre

Les enseignants ont répondu à l’appel des syndicats ce jeudi 15 décembre .D’après le ministère de l’Éducation national ils étaient entre 11,2 % et 21 % à faire grève dans le primaire et entre 16,4 % et 47 % dans les collèges et lycées.
Les professeurs protestaient la réforme que le gouvernement souhaite impliquer, c’est à dire la suppréssion du système de double-notation pour ne laisser qu’une unique évaluation. A raison de trois fois par an, il s’agira d’un entretien avec le supérieur hiérarchique de l’établissement.

Les enseignants déplorent la réforme et affirment que « cette mesure nuirait à la relation de pair qu’on entretient avec eux, leur obéir deviendrait même un enjeu pour l’ascension de sa carrière personnelle. C’est une catastrophe si l’enseignement se met à dépendre d’intérêts individuel ».

Grogne des profs à Lyon

Répondant à l’appel des syndicats, les professeurs se sont réunis jeudi 15 décembre à Lyon pour contester le projet de réforme du gouvernement. Sous la pluie, menée principalement par la SNUIPP et la FSU, la manifestation est partie à 14h30 de la Place Guichard pour rejoindre le Rectorat de Lyon 1 km plus loin.

La réforme de Luc Chatel était contestée dans toute la France jeudi 15 décembre. L’intersyndicale de l’enseignement qui avait appelé à la grève a été entendue, notamment à Lyon ou environ 800 personnes se sont rassemblés à la Place Guichard pour protester. Les syndicats avait dans un communiqué du 20 novembre 2011, dénoncé ce qu’ils considéraient comme « une vision du système éducatif fondée sur la performance individuelle que portent ces projets. »

Actuellement, un enseignant subit chaque année une double évaluation. L’une administrative par son chef d’établissement, l’autre pédagogique mené par un inspecteur sur une journée de cours par an. La réforme du gouvernement prévoit de supprimer ce système de double-notation pour ne laisser qu’une évaluation unique. A raison de 3 fois par an, il s’agira d’un entretien avec le supérieur hiérarchique du professeur.

Au gouvernement, on défend que ce projet permettrait l’établissement d’une logique d’entreprise au sein de chaque établissement. Luc Châtel sur RMC a déclaré qu’il était nécessaire que le chef d’un établissement devienne « le patron » de l’école.

Mais pour Jean-François Petit, professeur de construction mécanique et membre de la CGT  Educ’action, le projet va droit dans le mur.  Il est venu à Lyon de Givors pour le dire. « Les proviseurs  ne sont pas qualifiés pour juger du bon enseignement de toutes les matières. » Il déplore :  «  Cette mesure nuirait à la relation de pair qu’on entretient avec eux, leur obéir deviendrait même un enjeu pour l’ascension de sa carrière personnelle. C’est une catastrophe si l’enseignement se met à dépendre d’intêréts individuel ». L’enseignant affirme manifester contre la réforme, mais également pour exprimer un ras-le bol général à l’encontre de toutes les mesures prises ces dernières années en matière d’éducation.

Le cortège lyonnais a marché dans une ambiance bonne enfant malgré la pluie et la rogne. Aux rythme des slogans scandés au mégaphone, chacun était venu pour faire changer d’avis le gouvernement.

Taxis Taty lance le taxi Porsche

Avis aux amateurs de grosses cylindrées ! Les Taxis Taty viennent de s’offrir une Porsche Panamera, disponible pour des courses de nuit ou de jour.

C’est la première fois que le célèbre bolide Allemand est utilisé en France comme taxi. Le modèle en question est noir, il est équipé d’un moteur diesel V6 de 3 litres pour 250 chevaux.

Modèle de Porsche utilisé par la compagnie

Le véhicule est exploité sous la loi d’orientation des transports intérieurs, il n’est donc pas équipé de lumineux sur le toit, un élément jugé « disgracieux » par la compagnie. Le compteur a lui été intégré dans le rétroviseur central « dans un souci de préserver l’esthétique de la marque allemande, il est donc invisible lorsque le taximètre est éteint mais clairement visible de tous les sièges, quand le compteur tourne. Les deux sièges arrière sont séparés d’une tablette. Ce taxi haut de gamme sera disponible à partir de demain, pour des courses de jour, de nuit, ou des mises à disposition, avec chauffeur, à la semaine. Les Taxis Taty sont basés à Brullioles, dans le Rhône. Elle est équipée de 5 autres véhicule de luxe (des Mercedes classe E, S, CLS et d’un 4*4 GL de 7 places). Les réservations se font uniquement par téléphone.

Une sacrée sorcière à la Biennale

Monumentale, la Bruja inonde la pièce.

À l’occasion de la Biennale d’Art Contemporain de 2011, « La Bruja », une installation surprenante, envahit le troisième étage du musée d’Art Contemporain de Lyon jusqu’au 31 décembre.

L’oeuvre est constituée de près de 3000 kilomètres de fils de coton noir qui traversent deux pièces du musée. Ils pendent d’abord du plafond, et se traînent en paquets sombres et épais au sol de la salle d’exposition. Le spectateur est d’abord intrigué, puis déboussolé par cette masse grouillante qui l’empêche de se mouvoir. Dans la dernière pièce, les fils viennent s’accrocher à un balai.

« La Bruja » signifie en espagnol « l’ensorcelante » ou « la sorcière ». Malgré son nom, elle n’a rien à voir avec l’univers d’Harry Potter. Conçue par l’artiste brésilien Cildo Meireles, elle introduit le chaos dans la pièce qu’elle accapare. La présence du balai est paradoxale : au lieu de nettoyer l’espace, il est le point de départ de la confusion.

L’oeuvre se déploie comme une immense chevelure métaphorique, qui transporte le visiteur dans un monde fantastique. Elle vient rappeler les monstres et les contes comme celui de Raiponce, la princesse enfermée dans une tour à sa naissance par une sorcière, qui laisse pousser ses cheveux à l’extrême pour s’échapper.

La Bruja a d’abord été présentée  à la Biennale de São Paulo en 1981. À l’époque, elle traversait les trois étages du bâtiment. La Biennale de Lyon ne lui accorde qu’un niveau, et la confronte à d’autres oeuvres, comme les tableaux colorés de Marina de Caro ou les créatures fantomatiques de Christian Lhopital.

Impressionnante et dérangeante, la Bruja est un sortilège qui se laisse apprécier.

Sans-abri : les 650 places supplémentaires qui dérangent

Le préfet du Rhône Jean-François Carenco a annoncé l’ouverture de 650 places dans le département. Cette mesure ne semble pas satisfaire syndicats et associations qui jugent le dispositif trop faible.

Un nombre de places insuffisants face à l'urgence sociale

L’hébergement d’urgence est en « situation de crise ». C’est ce que martèlent les syndicats et associations de Lyon suite à l’augmentation du nombre d’appels que reçoit le « 115 ». Selon une représentante des syndicats du Rhône, l’attitude de la préfecture n’est pas assez démonstrative face à la situation. « Rien que mardi, 376 personnes ont appelé le 115 sans pouvoir être orienté vers un centre d’hébergement. Et le nombre d’appel a doublé hier (mercredi). Le préfet a annoncé l’ouverture de 650 places supplémentaires mais cela ne se fera que progressivement. Selon nos sources, ces places ne seront pas disponibles avant fin janvier ». La même personne précise que si les personnes dans le besoin seront prises en charge dans les centres, « ils seront remis à la rue le 2 avril après l’hiver, ce que la loi interdit ». Alors que la situation ne semble pas s’améliorer, de nombreux syndicats et des associations, notamment la Fondation Abbé Pierre, tirent la sonnette d’alarme sur la question de l’hébergement, qui n’annonce de plus en plus critique avant même l’hiver installé.

Caluire : l’Auberge de Fond Rose vendue au groupe Bocuse

Le groupe des Brasseries Paul Bocuse a finalisé l’achat de l’Auberge de Fond Rose, à Caluire. L’établissement deviendra un restaurant brasserie de 120 couverts.

L’accord finalisant la vente du fonds de commerce de l’Auberge de Fond Rose à Caluire au groupe des Brasseries Paul Bocuse a été signé.

Des travaux d’envergure (2 millions d’euros d’investissement) débuteront le 1er octobre 2012 pour se terminer au printemps 2013, date de l’ouverture du nouvel établissement. L’Auberge va devenir un restaurant brasserie de 120 couverts.

Et le lyonnais de l’année 2011 est …

Interrogés sur la personnalité lyonnaise qui a marqué l’année 2011, les habitants et commerçants de Bron sont divisés. Après une année 2011 riche en événements, les choix étaient multiples et variés. Néanmoins, deux personnalités fortes ressortent lors de notre sondage. Découvrez les dès demain sur notre édition papier du 16 décembre 2011.

Le Grand Lyon se dote d’une autoroute à dix voies : la fibre optique

Disposition prise par les deux géants de la télécommunication SFR et Orange dans la région lyonnaise

Déjà exploitable dans plusieurs zones, la fibre optique devrait couvrir d’ici cinq ans, l’ensemble des communes du Grand Lyon. 

Le 15 novembre 2011, un accord visant à mutualiser les coups de son développement en dehors des zones très urbanisées, avait été signé par Orange et SFR. Objectif : couvrir l’ensemble des foyers du Grand Lyon au plus tard en 2020.

Une fibre optique est un fil en verre ou en plastique très fin, dont la fonction est de conduire la lumière. On l’assimile d’ailleurs à des « cheveux de lumière ». Elle permet la transmission terrestre et océanique des données. Elle offre un débit d’informations nettement supérieur à celui des câbles coaxiaux et supporte un réseau  » large bande  » par lequel peuvent transiter aussi bien la télévision, le téléphone, la visioconférence ou les données informatiques. On la compare à une autoroute à dix voies contrairement à l’ADSL qui lui correspond à une autoroute à deux voies.

Après avoir déployé chacun leur réseau de fibre optique dans zones dites « dense » (Lyon et dix communes voisines), les deux opérateurs concurrents, SFR et Orange se sont associés afin d’équiper les zones dites « moins denses » de l’agglomération en très haut débit.

Une installation qui représente toutefois un coup : orange pense investir jusqu’à 2 milliards d’euros entre 2010 et 2015. SFR a de son côté déboursé 150 millions d’euros par an depuis 2008.

Le réseau sera toutefois disponible à la location pour les autres opérateurs, qui pourront également proposer leur offre commerciale à l’usager. Autre conséquence, le Grand Lyon ne déboursera pas un centime pour mettre en place ces infrastructures.

Cependant, beaucoup de questions se posent sur le futur de la fibre optique. Si le déploiement de l’infrastructure est une nécessité, reste à voir comment le produit sera traité commercialement, particulièrement dans les forfaits proposés par les opérateurs. Y aura-t-il un volume limité de téléchargement ? Le cas échéant,les « cheveux de lumières » pourraient bien se voir rétrogradés au rang d’inutiles et ruineux implants.

Cécile Mantovani

Fête des lumières 2011 : le bilan.

© Muriel Chaulet

En l’espace de quatre jours, les trottoirs de la belle Lyon ont été envahis de pupilles assoiffées de lumière. La 13ème édition de la Fête des Lumières ou plutôt un tourbillon de lumières où se sont mêlé parties de flipper à grand effectif, ballet d’algues aérien sur les Berges, rencontre avec le pachyderme du passage Ménestrier et un Louis XIV kidnappé par un bouquet de ballons…

A l’issue des illuminations, trois trophées ont été remis à la Ville de Lyon:

  • Le Trophée des téléspectateurs de France 3 récompense Urban Flipper, projet créé par CT Light, place des Célestins
  • Le Trophée Lumières Durables décerné à Aquasteel de la place Jutard Raspail pour son éco-responsabilité. On applaudit vert.
  • Le trophée du Club des partenaires de la Fête des Lumières salue le projet Transe Nocturne de la place des Terreaux, un des projets les plus appréciés.

EN CHIFFRES

  • 300 000 spectateurs par soir place des Terreaux
  • 50 000 visiteurs au Parc de la Tête d’Or le 8 décembre
  • 17 000 Lumignons du cœur vendus au profit de l’Unicef
  • Visite de 40 délégations étrangères officielles
  • 20 000 fans sur la page Facebook de la Fête des Lumières
  • Près de 15 000 téléchargements de l’application smartphone Fête des Lumières

Transport : Autolib n’a pas le succès escompté

Autolib, système de location de voiture en libre service semble faire un bide. Le principe présente de nombreux avantages : pas de voiture personnelle donc pas d’essence, d’assurance, de frais de maintenance, d’entretien et de réparation. Avec 34 stations disséminées dans la ville, Lyon espère agrandir le réseau. Mais ce principe reste tout de même méconnu du grand public. Autolib manque de notoriété. Et il y a parfois confusion entre « libre service » et « autopartage ». Certains conducteurs sont comme « dépossédés » et préfèrent conserver leur propre véhicule.

Autolib, un succès ? (Document France TvInfo)

Transports : Le trafic aérien risque d’être perturbé demain

Mouvement de grève demain à l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry.

L’intersyndicale du personnel de prévention et de la sûreté en charge des contrôles de sûreté passagers et bagages sera en grève demain.

Décollage depuis le tarmac de l'aéroport de Lyon Saint Exupéry

Ce mouvement pourrait entrainer des perturbations du trafic aérien au départ et à l’arrivée de Lyon-Saint Exupéry.

Aéroports de Lyon recommande aux passagers ayant un vol régulier (hors charter) ce vendredi de se présenter à l’embarquement au minimum 2 heures avant l’heure limite. Près de 360 vols sont programmés, 179 arrivées et 181 départs.

TER Lyon-Ambérieu : les usagers en colère

Actions coup de poing des usagers du TER SNCF d’Ambérieu-en-Bugey depuis le début de la semaine.

Les usagers protestent contre d’importants retards, des suppressions de trains à répétitions, pannes de passages à niveau, de manque de communication. Ils sont pris les devants et ont décidé de descendre sur les voies ce matin. Ils menaçaient ainsi de bloquer le train de 6h54 qui ne s’arrête normalement pas, mais le chef de gare a décidé de faire un arrêt exceptionnel. Les usagers menacent de recommencer demain et les jours suivants « tant que la SNCF n’aura pas trouvé une solution à ces retards intempestifs du matin et du soir ».

TER Rhône-Alpes

À partir de demain, certains vont faire la grève de l’abonnement pour le mois de décembre : soit ils ne payeront pas leur abonnement mensuel, soit ils ne le présenteront pas au contrôleur.

Aujourd’hui, une rencontre est prévu entre Jean Pierre Frencel,  Président de l’association de défense des usagers de la ligne Lyon-Ambérieu, et Catherine Pidoux, conseillère régionale et présidente du comité de ligne pour évoquer les difficultés rencontrées par les usagers sur cette ligne.

Cigarettes : Les stocks proches de la rupture, inquiétude des buralistes

Rhône. Le site de Mions d’Altadis, qui ravitaille en cigarettes les bureaux de tabac, est paralysé depuis vendredi dernier par un mouvement de grève lancé par la CGT qui réclame une revalorisation des salaires.

Une situation qui génère d’ores et déjà une pénurie chez certains buralistes de l’agglomération lyonnaise qui vont être contraints de tirer le rideau pour une durée indéterminée en attendant de recevoir une hypothétique livraison de cartouches de cigarettes.

Accord signé entre EDF et le Grand Lyon

Ce vendredi, Gérard Collomb, président du Grand Lyon et sénateur maire de Lyon, et Henri Proglio, PDG d’EDF, ont signé un accord-cadre de partenariat afin de rendre la métropole lyonnaise plus « attractive et innovante ». Retrouvez les réactions des principaux intéressés à l’issue de leur conférence de presse. Henri Proglio revient sur les incidents qui ont émaillé les centrales nucléaires cette semaine suite à l’intrusion de militants Greenpeace. Vous retrouverez également la maquette interactive à propos du projet Part-Dieu et le réaménagement du quartier.

http://www.dailymotion.com/embed/video/xmviou
Vidéo Collomb-EDF par gbarralon

L’origine de la Fête des Lumières

Aujourd’hui connue pour son ampleur médiatique, économique et populaire, la Fête des Lumières est avant tout une fête religieuse. Tout a commencé avec Marie.

De presque n’importe où dans Lyon, on peut apercevoir aujourd’hui le « Merci Marie » qui brille sur les hauteurs de Fourvière. Visible pour les visiteurs lors de leur passage par la Basilique de Fourvière, cet hommage à Marie est là pour rappeler l’origine d’une fête à caractère religieuse avant d’être ce que l’on connaît aujourd’hui (un événement médiatique d’une ampleur colossale).

En 1850, le sculpteur Joseph-Hugues remporte le contrat pour réaliser une statue de la Vierge. Deux ans plus tard, l’inauguration doit avoir lieu le 8 septembre, jour de la fête de la nativité de Marie, sur la colline de Fourvière. Une forte crue de la Saône empêche la mise en place de la statue et l’organisation de la cérémonie.

La date est alors fixée le 8 décembre suivant. Ce jour-là, une nouvelle intempérie frappe la ville de Lyon. On annonce un report quand tout d’un coup, la pluie cesse et le ciel se dégage. Aussitôt, les lyonnais mettent à leurs fenêtres des lumignons, afin d’illuminer la ville.

La tradition veut que chaque famille lyonnaise conserve désormais avec ses décorations de Noël, son assortiment de verres du 8 décembre, épais et parfois colorés. On appelle ces verres garnis d’une bougie des « lumignons ».

Le soir du 8 décembre, les bougies sont allumées et placées dans les verres déposés sur le bord des fenêtres. Qu’il pleuve ou qu’il vente, la ville de Lyon propose tous les ans de multiples créations lumineuses et éphémères qui transforment l’enceinte rhodanienne en une « ville lumière » l’espace de quatre jours complets. Un « grand final » clôture l’événement le dernier jour.

Aurélien Casanova

La Fête des Lumières : chaque année ce n’est pas la même chose

Photo/Joël Philippon pour le Progrès

Lyon ouvre ce soir à 18h sa treizième édition de la Fête des Lumières. Au programme de cette année, de la lumière bien sûr, mais aussi beaucoup de mouvement et des déambulations géantes.

Instaurée officiellement depuis plus d’une dizaine d’année, la traditionnelle Fête des Lumières ouvre sa nouvelle édition, ce soir, sur la place Bellecour. Lyonnais et visiteurs se retrouvent pour le lancement d’un phénomène qui a débuté en 1999. Si la manifestation prend véritablement son envol depuis 2002, c’est avec la création du club des partenaires regroupant des entreprises co-productrices de la Fête aux côtés de la ville.

Le spectacle à Bellecour, la procession à Saint Jean

Les lyonnais pareront leurs fenêtres de lumignons, véritables symboles de cette Fête à l’historique religieux. C’est de nouveau la place Bellecour qui lance officiellement à 18h cette Fête attendue par beaucoup depuis plusieurs mois. Le spectacle sera suivi de la traditionnelle procession aux flambeaux à 18h30. Le Cardinal Barbarin entraînera vers la Basilique de Fourvière une foule de fidèles depuis la cathédrale Saint Jean.

Aurélien Casanova