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Enki Bilal à Lyon

Le 5 décembre 2011 le dessinateur participait à une conférence à l’Université Lyon Lumière avec le scénariste Pierre Christin.

Ils avaient aussi animé une master classe avec des étudiants en histoire sur la mise en scène des débats idéologiques en bande dessinée. Les trois albums qu’ils ont réalisé, « Partie de chasse », « La croisière des oubliés » et « Le sarcophage » évoquent des enjeux récents.

Lors de la conférence, le dessinateur expliquait comment la BD permettait d’aborder des thématiques trop controversées pour les historiens. Ainsi, ses albums parlent de l’URSS, de la guerre en Yougoslavie ou des phalanges fascistes en Espagne.

Après sa fructueuse collaboration  avec Pierre Christin, le dessinateur d’origine Yougoslave s’est centré sur des thématiques plus personnelles, comme la science fiction à travers le très connu « La foire aux immortels ». Dans un autre cycle de bande dessinée, il utilise la guerre en Yougoslavie pour aborder la thématique du souvenir.

Son dernier album, Julia et Roem est une ré-écriture de Romé et Juliette, dessiné dans un style épuré, au crayon et ponctué de rouge.

Millepied remet pied à Lyon

L'Opéra de Lyon accueille Benjamin Millepied en décembre 2011.

Après 18 ans aux Etats-Unis, le chorégraphe et danseur Benjamin Millepied, mari de l’actrice Nathalie Portman, revient avec deux spectacles à l’Opéra de Lyon.
Le premier « Sarabande » a déjà été monté en 2009 à la Maison de la Danse. Le second « This part in Darkness », a été créé avec le Pennsylvania Ballet de Philadelphie (Etats-Unis) dans l’objectif d’être réinterprété avec le ballet de l’Opéra de Lyon.
Formé au Conservatoire de Lyon, Benjamin Millepied s’est dit impressionné par le niveau technique et la personnalité des danseurs lyonnais rencontrés.
L’artiste a quitté le New York City Ballet dont il ne supportait plus la discipline, « trop stricte ». Il se dit en phase de transition et désire désormais se consacrer à la chorégraphie plus qu’à la danse.
En attendant sa renaissance, le public lyonnais pourra « prendre son Millepied » à la représentation des deux pièces du 17 au 23 décembre 2011 à l’Opéra.

Du cinéma contre le sexisme

Ce vendredi à 16h30, le collectif anarchiste et anti-sexiste CGA organise un visionnage du film Tomboy au local de la Plume Noire. Primé au festival de Berlin en 2011, ce film raconte l’histoire de Laure, une jeune fille de 10 ans qui se fait passer pour un garçon pour mieux s’intégrer dans une bande. Le prix de la séance est libre, l’essentiel étant de participer aux débats organisés par le collectif, sur le sexisme dans le système social actuel. Au-delà de la sempiternelle lutte féministe pour l’égalité, c’est toute la question de la construction de l’identité sexuelle dans la société qui est abordée, ainsi que des solutions potentielles pour améliorer les choses. Si vous aimez participer aux débats, rencontrer les associations féministes et lutter contre le sexisme, rendez vous ce soir à la Plume noire pour refaire le monde autour d’un excellent film.

La plume noire, 8 rue Diderot , 69001 Lyon
Permanences samedi 15h-19h, dimanche 14h30-17h30

Dijon rallume les lumières

Il n’y a pas qu’à Lyon que l’on célèbre la fête des lumières. Cette tradition existe aussi en Thaïlande, mais également bien plus près de nous : Hier soir se déroulait le spectacle de son et lumières « Féérie 2011 » sur les trois façades du palais des Ducs à Dijon.

Malgré le froid, de nombreux riverains se sont donnés rendez-vous dans la cour de la mairie pour assister à la projection d’une jolie histoire crée par Damien Fontaine. Nadak, un petit esquimau, traversera une banquise peuplée d’animaux légendaires comme des licornes, des papillons géants, des araignées, jusqu’à tomber nez à nez avec le Père Noël en personne. Les curieux pourront retrouver Nadak lors de trois représentations de 15 minutes, à 18h, 18h30 et 19, et cela tous les soirs jusqu’au 24 décembre. Après les époustouflants tableaux de Lyon noyés sous la marée humaine, ce spectacle tout en sobriété offert par la ville de Dijon tournera en douceur et en poésie la page lumineuse de cette année.

Entrée gratuite
Palais des Ducs à Dijon
Du 15 au 24 décembre


Vidéo prise par GazetteINFO.fr

L’étrange monde de Mr Schorr

Jusqu’au 28 janvier, l’artiste américain Todd Schorr expose ses peintures sur les pentes de la Croix Rousse. L’occasion de découvrir le Pop surrealism, et plus particulièrement le lowbrow, mouvement artistique mêlant la culture punk à des figures plus enfantines. En mélangeant des personnages de dessins animés à des scènes gores, l’artiste surprend et offre une vision torturée d’un prétendument innocent. La violence est omniprésente et nos icones imaginaires de jeunesse se transforment souvent en tueurs psychopathes, comme en témoigne ce combat sanguinolent entre le père noël et le lapin de pâques. En plus de désarçonner le public, Todd Schorr attire parfois l’attention sur les dérives de notre société, comme le culte de la perfection ou le marketing de masse.

Quelque part entre Tex Avery, Chucky et Tim Burton, près d’une vingtaine de peintures déclinent des scènes d’une complexité incroyable, à la fois attirantes et dérangeantes. A découvrir absolument.

Exposition Todd Schorr. Du 15 décembre au 28 janvier, chez Spacejunk, 6 rue des Capucins, Lyon 1er.
Vernissage le 15 décembre à partir de 18h30.

www.spacejunk.tv
www.toddschorr.com

Nominé aux Golden Globes, The Artist se rapproche des Oscars

The Artist a obtenu six nominations aux Golden Globes jeudi 15 décembre, bien devant les autres films en compétition. Il se rapproche ainsi des Oscars.

Le film a été sélectionné dans les catégories suivantes : meilleure comédie ou comédie musicale, meilleur acteur dans une comédie pour Jean Dujardin, meilleur second rôle féminin pour Bérénice Béjo, meilleur réalisateur pour Michel Hazanavicius, meilleur scénario et meilleure musique originale.

Il devance ainsi quatre films américains, La Couleur des sentiments de Tate Taylor et The Descendant avec  George Clooney, qui ont cinq nominations, Midnight in Paris, de Woody Allen,  Le Stratège avec Brad Pitt et Les Marches du Pouvoir, de George Clooney, qui en ont quatre.

The Artist collectionne les récompenses. Mercredi il a été nominé trois fois pour les prix du Syndicat des acteurs américains et la semaine dernière il a été désigné meilleur film de l’année par le Time. En novembre le New York Film Critics l’avait désigné meilleur film de l’année et Michel Hazanavicius meilleur réalisateur.

Jean Dujardin avait reçu le prix d’interprétation au Festival de Cannes pour son  rôle dans ce film muet en noir et blanc. L’histoire est un hommage à l’âge d’or du cinéma muet de l’âge d’or Hollywoodien. L’histoire est un parallèle entre le destin de George Valentin, star du muet qui tombe dans l’oubli et Peppy Miller actrice qui devient une star du parlant.

Ces prix peuvent peser dans la course aux Oscars, dont les nominations seront annoncées le 24 janvier, avant la remise des trophées le 26 février.

« So United Crew, jusqu’au bout » !

Le groupe So United Crew

Le festival Karavel se termine pour cette édition 2011 mais la scène hip-hop lyonnaise révèle encore de bonnes surprises pour le reste de l’année. Rencontre avec un groupe original et motivé.

C’est avec l’émission « Incroyable Talent » sur M6 que Sophiane Boukhabache et son crew ont rencontré le succès. Formé depuis plusieurs années, les So United Crew, se composent de nombreux danseurs d’âges et de styles différents. Bien implantés dans l’agglomération lyonnaise, ils travaillent désormais en collaboration avec le club de basket, l’ASVEL.

2011 a été pour eux une année de victoires et de triomphe. Ils ont su se montrer dynamiques et passionnés ce qui leur a permis de se classer dans les dix meilleurs groupes mondiaux. Bien décidés à se faire une place dans le monde de la danse, ils remettront leur titre de vice champion du hip-hop International au cours de l’année 2012.

Adeptes des plateaux télé, ils se sont brillamment illustrés dans l’émission « La Meilleure Danse » sur W9. Profitant de la vague d’émissions sur la danse, ils tenteront à nouveau leur chance pour les futurs programme de NT1 et de M6.

Parallèlement à tous ces projets, ils cherchent à promouvoir leur première création chorégraphique, « Intemporel ».

Le Havre remporte le prix Louis Delluc

Le Prix Louis-Delluc, qui récompense chaque année le meilleur film français sorti dans l’année, a été décerné aujourd’hui à « Le Havre »d’Aki Kaurismäki, a annoncé le président du jury Gilles Jacob au Fouquet’s à Paris. « Le Havre »met en scène un cireur de chaussures, Marcel Marx, qui tend la main à un jeune Africain sans papier, échoué dans le port du Havre et rêve de rejoindre sa mère en Angleterre. Plans dépouillés, personnages lunaires et dialogues parfois proches du surréalisme n’empêchent pas une réelle empathie et une vraie tendresse pour les personnages.

Engagé sur la question de l’immigration, « Le Havre » avait été salué comme « une ode à l’espérance, à la solidarité et à la fraternité » par le jury du Prix oecuménique à Cannes, où il a remporté le Prix de la Critique internationale.

Dernière levée de rideau pour le Festival Karavel !

extrait du spectacle "Des Branchés" de Céline Lefèvre

Le festival de hip-hop Karavel à Lyon se terminera samedi 17 décembre dans la soirée. Pour clore en beauté cette 5ème édition, Mourad Merzouki et son équipe du Centre Chorégraphik Pôle Pik, présentent trois spectacles de haut niveau.Les différents chorégraphes se sont exprimés autour du thème central de cette édition : le bassin méditerranéen et les possibilités de passerelles avec le reste du monde.

Le festival a fait appel à la chorégraphe Céline Lefèvre et à sa compagnie C’MOUVOIR pour présenter son dernier spectacle, « Des Branchés ». Impressionnés par sa précédente création dansée lors de l’édition 2009, les organisateurs ont voulu de nouveau faire partager leur coup de cœur au public lyonnais. Pour sa nouvelle chorégraphie, l’attention se porte sur la personnalité des trois interprètes. Du clown, du hip-hop burlesque mais aussi une interprétation du cinéma muet sont au rendez-vous. Entre évasions oniriques et pantomimes, le public partage l’énergie infatigable et communicative de cette compagnie novatrice et sur-vitaminée.

La seconde partie de cette dernière soirée est interprétée par la Compagnie d’Hervé Koubi. Ce chorégraphe après avoir travaillé avec les grands noms de la danse académique dans les conservatoires de Cannes et de Marseille, cherche maintenant la spontanéité et la richesse des rencontres. Il vient au festival Karavel présenter la première étape de sa future création, « El Din ». Son travail dans cette chorégraphie d’une trentaine de minutes, tente un rapprochement de ses origines en Terre d’Algérie. Chacun de ses danseurs trouve dans ce spectacle un espace d’expression privilégié, ce qui ne peut que ravir les spectateurs.

Le dernier spectacle proposé par le festival Karavel est une histoire de partage, et de « Konnexion ». La compagnie Wanted Posse et la Compagnie IDA se retrouve sur scène pour offrir un spectacle varié et dynamique. Au programme du hip-hop, du kwaito, du breakdance et du gunboots se rencontrent pour donner lieu à un dialogue des corps fraternel. Ce grand ensemble de danseurs s’unit pour livrer un réel moment de plaisir et de transmission.

Le festival mise beaucoup sur cette soirée riche en hip-hop et en bonne humeur pour ravir une dernière fois leur public lyonnais.

Cie C’MOUVOIR, Cie Hervé Koubi, Cie Wanted Posse et Cie IDA samedi 17 décembre, 20.30 Espace Albert Camus

Janvier : Arrietty, le petit monde des chapardeurs

Deux ans après Ponyo sur la falaise, réalisé par Hayao Miyazaki, le studio Ghibli lance un petit nouveau aux commandes : Hiromasa Yonebayashi. Animateur et intervalliste, Arrietty est sa première réalisation. Librement adapté du livre Les Chapardeurs de Mary Norton, le film raconte l’histoire de petits êtres vivant sous les maisons qui chapardent de la nourriture aux humains. Mais pas n’importe comment : la règle est de ne prendre que ce dont on a besoin, sans que cela puisse se remarquer. Arrietty, une jeune chapardeuse, apprend peu à peu à subvenir à ses besoins à l’aide de ses parents. Alors qu’elle doit se cacher des humains, la venue d’un jeune garçon va tout bouleverser…

Arrietty est un bon film. L’univers miniature est enchanteur et fait rêver le spectateur, en faisant découvrir tout ce qui peut se cacher dans un simple jardin, ou entre deux murs. Les scènes de chaparde sont excellentes, faisant monter le suspens pour le simple vol d’un morceau de sucre. Côté musique, elle est composée pour la première fois par une française, la bretonne Cécile Corbel, et le résultat est enchanteur. Seul défaut, le changement de ton à mi-film arrive comme un cheveu sur la soupe, et montre une volonté tardive de greffer un semblant d’histoire à un film qui racontait déjà très bien de petites tranches de vie. Malgré ça, c’est un sourire béat qui s’affiche sur les visages lors du générique de fin, et par les temps qui courent, il n’y a rien de plus précieux.

Les sorties ciné 2012

Jane Eyre : 4 janvier 2012
Take Shelter : 4 janvier 2012
Le Pacte : 4 janvier 2012
J. Edgar : 11 janvier 2012
Dos Au Mur : 11 janvier 2012
Intruders : 11 janvier 2012
The Darkest Hour 3D : 11 janvier 2012
Millénium: Les Hommes qui n’aimaient pas les Femmes : 18 janvier 2012
Underworld 4 : Nouvelle Ere : 18 janvier 2012
Red Tails : 18 janvier 2012
Sherlock Holmes 2 : Jeu D’Ombres : 25 janvier 2012
Piranha 3DD : janvier 2012
La Vérité si je mens 3 : 1er février 2012
Contrebande : 1er février 2012
Star Wars : Episode I – La Menace fantôme 3D : 8 février 2012
La Taupe : 8 février 2012
The Devil Inside : 8 février 2012
Ghost Rider 2 : L’Esprit de Vengeance : 15 février 2012
Voyage Au Centre de la Terre 2 : 15 février 2012
Cheval de guerre : 22 février 2012
This Means War : 22 février 2012
Haywire : 29 février 2012
Hansel & Gretel – 3D : 29 février 2012
Extrêmement fort et incroyablement près : 29 février 2012
The Grey : février 2012
John Carter : 7 mars 2012
Young Adult : 7 mars 2012
Sécurité Rapprochée : 14 mars 2012
Chronicle : 14 mars 2012
Mirror Mirror : 14 mars 2012
Project X : 14 mars 2012
The Hunger Games : 21 mars 2012
Raven : 21 mars 2012
La Colère des Titans : 28 mars 2012
[REC] 3 Genesis : 28 mars 2012
La Dame en Noir : mars 2012
Titanic 3D : 4 avril 2012
Sans Issue : 4 avril 2012
Sur la Piste du Marsupilami : 4 avril 2012
21 Jump Street : 11 avril 2012
Bullet to the Head : 11 avril 2012
We Bought a Zoo : 18 avril 2012
Battleship : 18 avril 2012
The Avengers : 25 avril 2012
American Reunion : 2 mai 2012
The Dictator : 9 mai 2012
Dark Shadows : 9 mai 2012
Men In Black 3 : 23 mai 2012
Prometheus : 30 mai 2012
Blanche Neige et le chasseur : 30 mai 2012
Madagascar 3 3D : 6 juin 2012
Rock of Ages : 6 juin 2012
Jack Le Tueur de Géants : 20 juin 2012
LOL Made In USA : 20 juin 2012
L’Âge de glace 4 : La dérive des continents – 3D : 27 juin 2012
The Sitter : 27 juin 2012
The Amazing Spider-Man (3D) : 4 juillet 2012
Abraham Lincoln: Vampire Hunter : 11 juillet 2012
The Dark Knight Rises : 18 juillet 2012
Ted : 25 juillet 2012
Total Recall : 1er août 2012
Rebelle : 1er août 2012
G.I. Joe 2: Retaliation : 8 août 2012
Sexy Dance 4 : 8 août 2012
The Expendables 2 : Soul Harvest : 15 août 2012
Resident Evil 5 : Retribution : 12 septembre 2012
The Bourne Legacy : 19 septembre 2012
Dredd : 19 septembre 2012
The Big Year : 19 septembre 2012
Savages : 26 septembre 2012
Looper : 26 septembre 2012
Massacre à la Tronçonneuse 3D : 3 octobre 2012
Taken 2 : 3 octobre 2012
Argo : 3 octobre 2012
Film sur Ben Laden : 10 octobre 2012
Hotel Transylvania : 17 octobre 2012
La Mécanique du coeur : 17 octobre 2012
Astérix et Obélix: Au service de sa Majesté : 17 octobre 2012
Skyfall : 24 octobre 2012
Frankenweenie : 31 octobre 2012
Cloud Atlas : octobre 2012
Paranormal Activity 4 : octobre 2012
The Gangster Squad : 7 novembre 2012
Ouija : 7 novembre 2012
Twilight – Chapitre 4 : Révélation 2e partie : 14 novembre 2012
47 Ronin : 21 novembre 2012
Gravity : 28 novembre 2012
Gatsby le Magnifique : novembre 2012
World War Z : 1er décembre 2012
Bilbo le Hobbit : Un Voyage Inattendu : 12 décembre 2012
Rise of the Guardians : 19 décembre 2012
This Is Forty : 19 décembre 2012
Django Unchained : 26 décembre 2012
Lincoln : décembre 2012
Death Race 3 : décembre 2012
Hunter Killer : décembre 2012

D’autre film sont à prévoir dont les dates ne sont pas communiquées :

The Wettest County in the World : 2012
Coriolan : 2012
Bel Ami : 2012
Don’t Be Afraid Of The Dark: 2012
Killer Joe : 2012
Knights Of Badassdom : 2012
L’Aube Rouge : 2012
Spy Kids 4: All the Time in the World : 2012
Twixt : 2012
Chiens de paille : 2012
The Ward : 2012
The Cabin in the Wood : 2012
Amityville: The Legacy 3D : 2012
Cogan’s Trade : 2012
Cosmopolis : 2012
GOTTI: In The Shadow Of My Father : 2012
Hitman 2 : 2012
I, Alex Cross : 2012
The Flowers Of War : 2012
Paradise Lost : 2012
Silent Hill 2 : Revelation 3D : 2012
Roméo et Juliette : 2012
Pan : 2012
Stoker : 2012
Sur la route : 2012
The Stare : 2012

Source : www.actucine.com

 

Janvier : Somewhere

Sofia Coppola aime les gens riches. Si possible malheureux. Après le spleen de Marie-Antoinette, le suicide des soeurs Lisbon et l’errance de Scarlett Johansson, voici l’ennui de Johnny Marco. Cet acteur riche et célèbre se retire quelques temps à l’hôtel Chateau-Marmont à Los Angeles, passant le plus clair de son temps à ne rien faire. Sa vie de star le fatigue et sa femme s’éloigne : c’est alors que surgit Cleo, sa fille de 11 ans, qui va petit à petit le remettre sur pieds et lui faire reprendre goût à la vie. L’abus de luxe nuit-il ? C’est ce que semble nous dire Somewhere. Le film montre aussi que ce n’est pas une vie pour un père qui veut élever sa fille. C’est joli sur le papier, mais à l’arrivée… on s’ennuie.

Car si Sofia Coppola avait réussi à rendre trois films sur l’ennui intéressants, Somewhere est clairement celui de trop. Les scènes sont répétitives et interminables, et martèlent le message avec une subtilité pachydermique. Dommage, car les deux acteurs principaux, Stephen Dorff (le père) et Elle Fanning (la fille), sont très bons dans leurs rôles respectifs : celui de l’adulte blasé et déphasé et celui de la fille pleine de vie mais en manque d’affection. Ici et là, quelques scènes vraiment touchantes sont à sauver. Pour le reste, il est temps pour la réalisatrice de changer de registre pour que Somewhere ne soit qu’un accident de parcours.

Fête des lumières 2011 : le bilan.

© Muriel Chaulet

En l’espace de quatre jours, les trottoirs de la belle Lyon ont été envahis de pupilles assoiffées de lumière. La 13ème édition de la Fête des Lumières ou plutôt un tourbillon de lumières où se sont mêlé parties de flipper à grand effectif, ballet d’algues aérien sur les Berges, rencontre avec le pachyderme du passage Ménestrier et un Louis XIV kidnappé par un bouquet de ballons…

A l’issue des illuminations, trois trophées ont été remis à la Ville de Lyon:

  • Le Trophée des téléspectateurs de France 3 récompense Urban Flipper, projet créé par CT Light, place des Célestins
  • Le Trophée Lumières Durables décerné à Aquasteel de la place Jutard Raspail pour son éco-responsabilité. On applaudit vert.
  • Le trophée du Club des partenaires de la Fête des Lumières salue le projet Transe Nocturne de la place des Terreaux, un des projets les plus appréciés.

EN CHIFFRES

  • 300 000 spectateurs par soir place des Terreaux
  • 50 000 visiteurs au Parc de la Tête d’Or le 8 décembre
  • 17 000 Lumignons du cœur vendus au profit de l’Unicef
  • Visite de 40 délégations étrangères officielles
  • 20 000 fans sur la page Facebook de la Fête des Lumières
  • Près de 15 000 téléchargements de l’application smartphone Fête des Lumières

François And The Atlas Mountain – E Volo Love

François & The Atlas Moutain, c’est avant tout François. Jeune français de Charente-Maritime, le garçon s’est vite expatrié à Bristol comme trompettiste dans différents groupes comme Rozi Plain ou Movitone. En 2004, il sort un premier album, Les anciennes falaises, sur le label Stitch Stitch. L’année suivante, il s’associe pour la première fois avec ses amis de ‘The Atlas Mountain’. Ils enregistrent très vite quelques chansons réunies sur The People To Forget. S’en suit alors une période plus mouvementée entre tournées, infidélités avec le groupe Camera Obscura et retours aux sources en France. Le groupe revient seulement en 2009 avec l’album Plaines Inondables et intègre un nouveau membre, Amaury Ranger qui imprime des rythmes africains aux compositions. En 2010, François & The Atlas Mountain sortent E Volo Love sur Domino Records et se font connaître auprès d’un public plus large.

Outre l’intérêt pour ce nom franco-anglais des plus chics (fallait-il oser pour mettre un prénom aussi peu accrocheur ?!), quelques raisons existent pour écouter leur dernier album E Volo Love.

Le groupe propose une pop soignée nourrie au grain. Certains y voient du Vampire Week-end, d’autres du Florent Marchet. François & The Atlas Mountain est bien à la croisée des chemins. On retrouve toute l’influence de la pop anglaise. Il y a cette capacité à rendre un son frais qui ondule en couleur dans les oreilles. Adieu le diptyque français, guitare-voix. Ici s’accumulent les guitares, les claviers, les lignes de basses, les rythmes entêtants – très africains – dans une harmonie légère.

Pochette de l'album E Volo Love

Et pourtant…. Régulièrement, la voix française de François vient se rappeler à nos bons souvenirs. Mais alors que la plupart des chanteurs français viendrait casser la musique par des sonorités cassantes et tranchantes, le garçon fait dans la rondeur. Les paroles coulent doucement sans jamais plomber les mélodies flottantes. Il a même la décence d’écrire quelques textes qui valent le coup d’être lu.

E Volo Love balade entres folles galopades colorées et bulles de volupté. Il s’agit autant de pouvoir bouger son popotin sur des titres comme City Kiss que de se laisser bercer sur Cherchant des Ponts. Cette musique est définitivement bienvenue pour faire une courte pause avant le retour aux dures réalités. 

Le Périscope s’habille de jazz-funk avec Chlorine Free

Chlorine Free, c’est l’alliance du jazz et de la funk. Son instrumentalisation hors norme est sa force première: une basse-batterie qui vole haut, deux claviers aux sonorités old school, un tromboniste et un flûtiste virtuoses alliés à un DJ de talent.

Si les enregistrements précédents et l’album en préparation partent à la conquête de la funk et des expérimentations électro avec virtuosité, leur prestation scénique sert chaud un son puissant. Un son qui pose un pied dans la funk et l’autre dans les influences du XXIe siècle.

Jazz, Hip Hop, Funk et Scratches, Chlorine Free est une salade sonore repérée sur les compils Travaux Publics de Rubin Steiner ainsi que dans celles du label électro Rolax. Exploration du groove et des textures sonores, Chlorine Free est à écouter sans la moindre modération.

« Start Fresh », Chlorine Free – Dans les bacs depuis le 7 novembre

Tarif réduit : 6€ – Tarif normal : 8€ / Le Périscope – 13 rue Delandine, Lyon 2e

A retrouver en première partie, le jazz audacieux et l’electro chic de Booster Echoplex.

La mort, « c’est trop injuste »

Quand son père meurt, Calimero la met en veille.

Les jérémiades de Calimero, le petit poussin noir italo-japonais malchanceux qui a marqué toute une génération, ont désormais lieu d’être.

Le dessinateur et co-auteur de Calimero, Carlo Peroni, surnommé Perogatt, est décédé ce mercredi 13 décembre à l’âge de 82 ans. Le décès a été annoncé le jour-même par la famille.

Né en 1929 vers Ancone, au Nord-Est de l’Italie, Carlo Peroni a travaillé dans la restauration de peinture et la réalisation de fresques. À partir des années 1950, il s’est rapproché du milieu de l’animation. Son talent a régulièrement été sollicité par la Radiotelevisione Italia (RAI), principal groupe audiovisuel italien, mais aussi par la Cinecitta, les studios cinématographiques italiens, pour créer des effets spéciaux.

C’est en 1963 qu’il participe au projet Calimero avec les frères Nino et Toni Pagot. Le petit poussin coiffé d’une coquille d’oeuf était d’abord apparu dans une publicité pour la lessive Ava en 1961. Il a ensuite été adapté en deux séries animées, en 1974 puis en 1992.

À sa création, Calimero passait son temps à se plaindre. Gageons que la tristesse l’a rendu muet.

Le générique du dessin animé Calimero de 1974

Jarring Effects au Transbo, Noël avant l’heure !

Ce vendredi 16 décembre, la JFX100 Party viendra enflammer le Transbordeur à l’occasion de la 100ème sortie discographique de Jarring Effects : « FX100, A Hundred Effects ». Au programme : Twelve, les DJs de High Tone, L’œuf Raide. Pour danser jusqu’à l’aube, vous trouverez aussi 19dub, « Da Selekta » du Dub Addict Crew et Filastine.

Des frontières musicales vaporeuses pour mixer les genres dans la tradition de Jarring Effects, un seul mot d’ordre : honorer le dance-floor !

ELECTRO / HIP-HOP / BASS MUSIC / DUB / DUBSTEP / JUNGLE / BREAKBEAT

Préventes :
– Digitick
– Jarring Effects (13 rue rené Leynaud, 69001 Lyon)
– Disquaire Sofa (7 rue D’Algérie, 69001 Lyon)

Préventes 8€ / Guichet 12€

Le 16 décembre – 23h30 à 5h
Ouverture des portes à 23h

Event facebook 

Le photographe Daniel Williams à Lyon ce soir

Ce jeudi 15 décembre à 20h à l’atelier Item, le photographe William Daniels vient présenter trois de ses reportages : La Révolution Libyenne (février-août 2011), Faded Tulips (Kirghizistan) et Pandemic.  Suite à la projection, se tiendra un débat proposé autour des enjeux actuels du photojournalisme.

William Daniels, 34 ans, travaille autour du social et de l’humanitaire souvent en lien avec des communautés isolées et vulnérables. La bourse Défi Jeune que William Daniels remporte en 2002 lui permet de réaliser son premier reportage : Les petits fantômes de Manille dédié aux enfants des rues aux Philippines. L’année suivante, le musée d’Histoire Naturelle de Lyon lui commande une carte blanche sur la communauté malgache. En 2007, il gagne une seconde bourse et non des moindres, celle de la fondation Lagardère. Elle lui permet de réaliser le portrait social de la naissante démocratie du Kirghizistan. C’est le reportage Faded Tulips dont l’exposition est prévue début 2012.

Son travail sur le paludisme réalisé dans 7 pays (Ouganda, Burkina Faso, Birmanie, Thaïlande, Sierra Leone notamment), intitulé Mauvais Air, s’achève en 2008. William Daniels parcourt le monde pour rendre compte de ce fléau, des populations déshéritées qui le subissent et des actions de lutte menées pour le contrôler. Il est exposé en septembre sur le Pont des Arts à Paris, puis à Londres et au Parlement européen, en plus de sa publication chez Images. Un World Press, 3 ‘Picture of the year’ et de nombreuses mentions font de lui un photographe reconnu. Régulièrement, il travaille en commande avec le TIME magazine, le NY Times, Le Monde, Polka magazine, Der spiegel, The Wall Street Journal Europe, pour ne citer qu’eux et sans compter les ONGs et institutions internationales au service desquelles le photographe met son amour de l’image.

Item L’atelier – 3 Impasse Fernand Rey – Lyon 1er / 04 78 72 18 40

Charlotte Gainsbourg, nymphomaniac ?

Charlotte Gainsbourg nymphomane sous la caméra de Lars Von Trier ? Focus sur une information à mettre au conditionnel…

Après deux rôles éprouvants (Melancholia, Antichrist) sous la houlette du réalisateur danois, Charlotte Gainsbourg pourrait retrouver Lars Von Trier pour son prochain film. La comédienne, présente dans l’actualité ces jours-ci pour la promotion de son nouvel album, Stage whisper, a annoncé à plusieurs reprises son désir de retrouver  l’enfant terrible du cinéma. Dans un entretien au Parisien, elle déclare qu’elle aimerait « retravailler avec Lars Von Trier ».

Charlotte Gainsbourg dans Antichrist. Crédit Cine Movies

Le prochain film du réalisateur danois, sobrement intitulé The Nymphomaniac, retrace la vie sexuelle d’une femme de 0 à 50 ans. Deux versions de ce long métrage devraient voir le jour, une « soft » et une « hard »… De quoi alimenter encore une fois le moulin des détracteurs du cinéaste. Willem Dafoe, partenaire de Charlotte Gainsbourg dans Antichrist, a déjà été contacté par Lars Von Trier pour rejoindre le casting de The Nymphomaniac. Stellan Skarsgard, déjà présent dans Melancholia, Dogville et Dancer in the dark, a confirmé sa présence.

Intouchables : la critique américaine désapprouve

Intouchables est le succès cinématographique de l’année 2011. Emouvant, drôle et attachant, le film a fait plus de 12 millions d’entrées en France. Le critique Jay Weissberg a eu la dent dure qualifiant Intouchables de « choquant » et « raciste ».

Jay Weissberg, critique pour Variety, site de référence en matière de cinéma hollywoodien, a publié une chronique sèche et acérée d’Intouchables. « Bien qu’ils ne soient pas connus pour leur finesse, les co-réalisateurs et co-scénaristes Eric Toledano et Olivier Nakache n’ont jamais produit un film aussi choquant que « Intouchables”. », débute-t’il. La couleur est annoncée.Weissberg pointe le racisme évident du film avançant que dans la vraie vie, l’auxiliaire de vie est arabe et pas noir.

Le critique cinglant poursuit en dénonçant l’ensemble des clichés déployés par les réalisateurs avec un Omar Sy caricatural qui vient rafraîchir la bourgeoisie sclérosée incarnée par François Cluzet : « Ce rôle n’est pas bien loin du cliché de l’esclave d’antan, qui amuse son maître tout en représentant tous les stéréotypes de classe et de race».

Anne Le Ny, François Cluzet et Omar Sy, interprètes principaux d'Intouchables

Le critique a tout de même la finesse d’esprit de reconnaître le talent d’Omar Sy et l’humour prégnant du film. Il ne donne du crédit à Intouchables qu’auprès de ceux qui seraient en quête « d’un moment d’insouciance ».

Il faut reconnaître, sous peine d’être critiqué, que certains points du sermon du new-yorkais sont tirés par les cheveux malgré le crâne chauve d’Omar Sy. L’humour et la tendresse insufflés par Eric Toledano et Olivier Nakache n’ont guère atteint l’épiderme de Jay Weissberg.

Son avis féroce étonnera plus d’un Français. Pourtant, Variety est un site de référence qui profite d’une influence auprès des producteurs dont peu de marques peuvent se vanter. On se demande alors si le critique a définitivement compromis la carrière américaine du film donnant lieu à un remake. 

Sofia Babani