Archive par auteur | Claire Benedetti

Qui reprendra la Tribune ?

5 offres ont été  révélées jeudi par le Tribunal de Commerce de Paris pour la reprise de quotidien La Tribune. Parmi les 5 sociétés intéressées,  figure l’éditeur de presse gratuite 20 minutes. 

Le Tribunal de Commerce de Paris a dévoilé jeudi 15 décembre les 5 offres proposées pour la reprise du quotidien la Tribune. Repris en mai 2010 par Valérie Decamp, le journal n’avait pas réussi à remonter la pente économique. D’après les chiffres du Figaro, il perdait même jusqu’a 300 000 euros par an. Son placement en redressement judiciaire avait logiquement suivi il y a un mois. Une meilleure stratégie sera indispensable pour réquilibrer les finances du journal.

Furious Pete eats you

 

Peter Czerwinski est canadien. Il a 30 ans, et sur la toile il connaît une notoriété grandissante grâce à ses performances gloutonnes, sous le nom de Furious Pete. Il se présente comme un « competitive eater ». Ce mangeur professionnel gagne aujourd’hui sa vie par les contrats des sponsors toujours plus nombreux qui l’accompagnent lors des très appréciés concours de « malbouffe » à l’américaine. L’engouement de milliers de fans  sur ses pages Youtube et Facebook s’explique par la force mentale de Pete, qui en 2002, était hospitalisé pour anorexie.

Une belle histoire comme l’Amérique en raffole. Parti de rien (c’est-à-dire 54kg) il atteint littéralement des montagnes. Des montagnes de nourriture englouties sous les yeux d’internautes par milliers, mais aussi montagnes de muscles ! L’homme qui gagne sa vie en dévorant des tonnes de nourritures n’est ni enveloppé ni ventripotent. Grâce à une hygiène de vie stricte en dehors de ses concours et un bodybuilding intensif, Pete Czerwinki cultive un physique de rêve.

Pete totalise sur sa chaîne Youtube une centaine de vidéo où il ingurgite le plus possible de nourriture dans le plus faible délai. Ses détracteurs, ses « haters » sur Youtube, ont tendance à évoquer la faim du monde en Afrique… La vidéo qui suit est une de celles qui totalisent le plus grand nombre de vues.

La crise gangrène aussi les puissants

Certains y voient là une consolation. Ceux qui semblaient hors de portée des retombées de la crise finissent aussi par en subir les conséquences. Ainsi les banques françaises annoncent tour à tour des plans sociaux pour redresser leurs finances. Dernière en date : le Crédit Agricole a annoncé 1800 suppression de postes, dont 850 en France. Avant lui, la BNP Paribas et la Société Générale avaient elles aussi annoncé des mesures similaires.

Ces suppressions de postes touchent les banques d’investissement. Ce sont des milliers de traders qui vont donc se retrouver au chômage. Situation d’autant plus dur pour eux, qu’ils ne bénéficient d’aucune compassion de la part de l’opinion publique. Cette dernière a tendance à voir ces suppressions de postes comme un juste retour de bâton sur ceux qu’elle considère comme les responsables de la crise financière. En vérité, les traders ne sont qu’une minorité à spéculer sur les dettes des Etats. La plupart des salariés menacés se sentent bien loins de l’opacité des marchés financiers, et des causes de leur effondrement cette année.

Claire Benedetti

L’INSEE annonce un hiver dans le rouge

L’INSEE a annoncé jeudi 15 décembre qu’il prévoyait une baisse de 0,2% du PIB français au quatrième semestre 2011, et estimait que la baisse se poursuivrait au premier semestre 2012 à hauteur de 0,1%. Les Echos parlent déjà de récession. Les conséquences pour la France seraient graves.

Cela promet un nouveau choc sur les marchés financiers. L’INSEE a annoncé hier qu’il anticipait une baisse du PIB pour la fin du dernier trimestre 2011. L’institut estime cette baisse à 0,2% et indique qu’elle devrait se poursuivre sur le premier trimestre 2012. L’annonce fait l’effet d’un coup de tonnerre dans la presse économique ce matin. Pour les Echos, la France est entrée en période de récession et va aux devants de grands ennuis financiers.

Document Les Echos

Quelles conséquences ?

Les chiffres de l’INSEE sont effectivement inquiétants. S’ils se confirment, ils contrediront les anciennes prédictions de l’INSEE sur la fin d’année. Ces précédentes publications annonçaient alors une croissance nulle. C’est en se basant sur ces chiffres qu’ont été calculés les plans de rigueur français visant à rétablir l’équilibre budgétaire. La France sera incapable de tenir la réduction de déficit qu’elle prévoit si la croissance du PIB s’avérait finalement négative.

Le triple AAA de la France, déjà menacé par l’agence Standard & Poor’s avant les annonces d’hier de l’INSEE, commence à être envisagé comme un souvenir pour les économistes les plus pessimistes. Les récentes déclarations du gouvernement cherchant à dédramatiser son éventuelle perte ne sont pas pour les contredire. Nicolas Sarkozy parlait en début de semaine d’une « difficulté de plus, mais pas insurmontable ». Mais la perte du Triple AAA rappelons-le, empêcherait la France d’emprunter aux taux les plus bas. Les plans de réduction du déficit budgétaire deviendraient un peu plus impossibles à tenir. Au niveau européen, elle enliserait un peu plus l’Union dans la crise.

Et l’Europe ?

Les mêmes tendances de croissance sont anticipées par l’INSEE sur toute la zone euro. L’Espagne et l’Italie seraient les plus durement touchées. Globalement toute l’Europe connaîtrait une phase de récession pendant l’hiver, avant de revenir à une légère croissance en mars 2012. L’Allemagne ne serait pas épargnée.

Quelques médias soulignent qu’il ne faut pas céder à la panique. On ne peut pas encore évoquer une récession à proprement parlé. Pour qu’un pays soit reconnu en récession il faut qu’il enchaîne deux trimestres consécutifs de recul de la croissance effectif. L’INSEE, même s’il est rarement trop optimiste, ne livre pour l’instant que des prévisions. On ne pourrait parler de récession réelle qu’à la fin du premier trimestre 2012.

Le Ministre de l’Economie François Baroin a réagi vendredi matin sur Europe 1 : « Ca ne changera rien aux objectifs que nous avons fixés pour 2011, nous serons au rendez-vous de la réduction des déficits tels que nous l’avons dit« . A quelques mois des présidentielles, il s’agit de rassurer les électeurs.

Claire Benedetti

François Baroin sur Europe 1


					

Grogne des profs à Lyon

Répondant à l’appel des syndicats, les professeurs se sont réunis jeudi 15 décembre à Lyon pour contester le projet de réforme du gouvernement. Sous la pluie, menée principalement par la SNUIPP et la FSU, la manifestation est partie à 14h30 de la Place Guichard pour rejoindre le Rectorat de Lyon 1 km plus loin.

La réforme de Luc Chatel était contestée dans toute la France jeudi 15 décembre. L’intersyndicale de l’enseignement qui avait appelé à la grève a été entendue, notamment à Lyon ou environ 800 personnes se sont rassemblés à la Place Guichard pour protester. Les syndicats avait dans un communiqué du 20 novembre 2011, dénoncé ce qu’ils considéraient comme « une vision du système éducatif fondée sur la performance individuelle que portent ces projets. »

Actuellement, un enseignant subit chaque année une double évaluation. L’une administrative par son chef d’établissement, l’autre pédagogique mené par un inspecteur sur une journée de cours par an. La réforme du gouvernement prévoit de supprimer ce système de double-notation pour ne laisser qu’une évaluation unique. A raison de 3 fois par an, il s’agira d’un entretien avec le supérieur hiérarchique du professeur.

Au gouvernement, on défend que ce projet permettrait l’établissement d’une logique d’entreprise au sein de chaque établissement. Luc Châtel sur RMC a déclaré qu’il était nécessaire que le chef d’un établissement devienne « le patron » de l’école.

Mais pour Jean-François Petit, professeur de construction mécanique et membre de la CGT  Educ’action, le projet va droit dans le mur.  Il est venu à Lyon de Givors pour le dire. « Les proviseurs  ne sont pas qualifiés pour juger du bon enseignement de toutes les matières. » Il déplore :  «  Cette mesure nuirait à la relation de pair qu’on entretient avec eux, leur obéir deviendrait même un enjeu pour l’ascension de sa carrière personnelle. C’est une catastrophe si l’enseignement se met à dépendre d’intêréts individuel ». L’enseignant affirme manifester contre la réforme, mais également pour exprimer un ras-le bol général à l’encontre de toutes les mesures prises ces dernières années en matière d’éducation.

Le cortège lyonnais a marché dans une ambiance bonne enfant malgré la pluie et la rogne. Aux rythme des slogans scandés au mégaphone, chacun était venu pour faire changer d’avis le gouvernement.

Moitoiret : fou ou non, le verdict tombera ce soir

Les plaidoiries ont pris fin mercredi 14 décembre 2011. Jeudi à 14h, se réunissaient les jurés pour établir leur verdict sur l’affaire Moitoiret. L’accusé risque 30 ans, sa compagne Noëlle Hego en risque 18 pour complicité. Le couple est jugé aux Assises de l’Ain à Bourg-en-Bresse pour le meurtre sanglant en juillet 2008 du petit Valentin.

L’avocat général Jean Paul Gandolière a requis 30 ans de prison ferme pour Stéphane Moitoiret, et de 16 à 18 ans pour sa compagne Noëlle Hego. Ainsi se sont terminées les plaidoiries mercredi 14 décembre, au terme d’une audience de plus de 2h30. Pour lui, il faut arrêter de remettre en cause l’état mental de l’accusé. Il considère que si Stéphane Moitoiret portait un couteau, c’est qu’il avait prévu de tuer. La crise de folie est pour lui une hypothèse invraisemblable.

L’avocat général Jean-Paul Gandolière. Photo : LeProgrès.fr

En face, les 3 avocats de la défense ont réaffirmé que Stéphane Moitoiret ne pouvait pas être considéré comme responsable pénalement, étant donné son état mental. Selon eux, sa place est en hôpital psychiatrique et non en prison. Sur le sujet, les experts n’ont fait que se contredire, certains le disant capable de discernement, d’autres arguant que Stéphane Moitoiret a totalement perdu le sens de la réalité. L’ultime expertise demandée par la défense n’a cependant pas eu le temps d’aboutir avant la fin des plaidoiries. L’avocat de Noëlle Hego demande quant à lui l’acquittement pur et simple de sa cliente, avançant qu’elle n’a aucune responsabilité dans l’affaire.

Rappelons que Valentin, âgé de 11 ans, avait été tué par 44 coups de couteau à Lagnieu dans l’Ain en juillet 2008, à quelques mètres de son domicile. Maître Collard, l’avocat de sa famille, a déclaré que si les réquisitions de l’avocat général étaient appliquées, « elle aurait un sentiment de justice ».

On attend pour jeudi soir la décision finale des jurés. Il s’agit de décider de la responsabilité pénale, ou bien de l’abscence de discernement de Stéphane Moitoiret. Quelque soit l’issue du procès, on peut d’ores et déjà s’attendre à un retentissement médiatique fort.

Le meutre sanglant de Valentin avait provoqué l’émoi de l’opinion publique en mai 2008 – © AFP

Vitrolles – Mort du policier blessé lors de la fusillade

Nicolas Sarkozy a annoncé ce jeudi matin la mort d’Eric Lales, le policier qui avait été gravement blessé lors de la fusillade qui a eu lieu à Vitrolles (Bouches-du-Rhône) le 28 novembre dernier. En visite à l’hôtel de Police de Marseille, le Président a annoncé la nouvelle lui-même.

C’est sur un ton solennel que Nicolas Sarkozy en déplacement dans les Bouches-du-Rhône a annoncé ce matin la mort d’Eric Lales, policier de 37 ans qui laisse derrière lui femme et enfants. Le chef de l’Etat qui s’était rendu à son chevet a affirmé avoir assisté aux derniers instants de sa vie.

Eric Lales avait été blessé lors de la course poursuites qui avait opposé des cambrioleurs à la police. Les malfaiteurs étaient poursuivis pour une série de cambriolages commis à Vitrolles et les communes alentours dans la nuit du 27 au 28 novembre. Les bandits qui étaient lourdement armés avaient atteint le policier de plusieurs balles, à la tête et à l’épaule. Ils avaient involontairement tué un de leurs complices par balle, avant de prendre la fuite. A ce jour ils n’ont toujours pas été retrouvés.

Nicolas Sarkozy, accompagné de Claude Guéant pour sa visite, a déclaré que tout serait mis en oeuvre pour retrouver et sanctionner les criminels. Il a aussi promis à la police des Bouches-du-Rhône qu’elle serait équipée de fusils à pompe dans les mois à venir. (LeProgrès.fr)

Claire Benedetti

Nord – Un homme tué par un bus scolaire

Deux hommes ont été fauchés ce matin par un bus scolaire vers 6h15 du matin. L’un d’eux est mort sur le coup, le second a été transporté dans un état grave au Centre Hospitalier de Dunkerque. Les deux hommes marchaient au bord de la D916 à hauteur de Quaëdyrpe (Nord), à une dizaine de kilomètre de Dunkerque.

Photo MCETV.FR

Le chauffeur du bus est encore sous le choc. Ce matin vers 6h15, alors qu’il ne transportait encore aucun passager, il a violemment percuté deux hommes qui marchaient sur le bord de la route. L’un d’eux, âgé de 21 ans, est mort sur le coup. Les secours sur place n’ont pu que constater sa mort. L’autre homme a été grièvement blessé. On l’a transporté à l’hôpital de Dunkerque où son état a été qualifié de critique.

Toute les conditions de l’accident n’ont pas encore été mises en lumière. Le Phare Dunkerquois rapporte que les gendarmes ont mis en cause le manque de visibilité, le jour n’étant pas encore levé à l’heure de l’accident. Le chauffeur a été soumis à un test d’alcoolémie qui s’est avéré négatif. L’accident semble d’autant plus tragique que la gendarmerie avait reçu un appel quelques minutes avant l’accident les informant de la présence de deux hommes au bord de la route.

L’homme blessé a déjà pu livrer des informations. Les deux hommes seraient des migrants qui cherchaient à rejoindre la côte. L’homme mort serait de nationalité iranienne. Une enquête pour accident mortel de la circulation a été ouverte et une autopsie des corps est envisagée.

Claire Benedetti

L’Union Européene se réunit ce soir pour un sommet décisif

Le sommet qu’on promet décisif sur le sort de l’économie européenne débutera jeudi 7 décembre à 20h00 autour d’un dîner qui réunira les 27 chefs de gourvernement européens. La rencontre se poursuivra ensuite toute la journée de vendredi. Les discussions de modification du traité autour des accords franco-allemands sont d’ores et déjà annoncées comme difficiles.

La France et l’Allemagne espèrent à Bruxelles convaincre leurs 25 partenaires européens des modifications du traité sur lesquelles ils se sont accordés lors de leur dernière rencontre lundi à l’Elysée. Sous la menace de la dégradation du triple A par l’agence Standard&Poors, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy ont envoyé hier une lettre commune au Président du Conseil européen Herman Von Rompuy. Dans cette lettre, ils ont expliqué l’importance de renforcer la discipline budgétaire de l’Union Européenne.

Pour le couple franco-allemand, la mesure phare qui redresserait l’économie de l’Union Européenne est l’instauration d’une règle d’or commune à tous les Etats. Elle interdirait aux Etats européens d’afficher un déficit d’une valeur supérieure à 3% de leur PIB. En cas de manquement à la règle, des sanctions automatiques seraient délivrées par la Cour Européenne de Justice.

Malgré l’accord prononcé à Paris, Angela Merkel affiche depuis le début de la semaine un pessimisme vis-à-vis du sommet de jeudi et vendredi. La Chancelière allemande doute que les 27 Etats aboutissent à un accord, les diversités étant trop importantes d’un Etat à l’autre. La France et l’Allemagne espèrent au moins arriver à un accord entre les 17 pays de la zone euro.

Si Von Rompuy est en accord avec l’idée une discipline budgétaire mieux cadrée, il met en garde contre la création d’une Europe à deux vitesse. Il ne souhaite pas instituer un clivage entre les Etats de la zone euro et ceux qui n’en font pas partie.

L’enjeu est évidemment de rassurer les marchés pour arrêter la dégradation des dettes souveraines. Mais ce sommet risque également de raviver les divergences d’opinions entre les Etats membres sur les principes fondamentaux de l’Union, avec en première ligne, la primauté des souverainetés nationales sur les institutions européennes.

Claire Benedetti

Meurthe-et-Moselle, un délégué syndical SNCF se jette sous un TGV

Un délégué syndical de la SNCF âgé de 55 ans est mort mercredi en se jetant sous les rails du TGV reliant Metz à Nice. Le trafic des lignes TGV et TER a été fortement perturbé pendant toute la matinée entre les villes de Metz et de Nancy.

Photo SudOuest.fr

Il était environ 6h30 lorsque des témoins ont affirmé avoir vu l’homme « se jeter sur les voies » (Les Dernières Nouvelles d’Alsace), au passage à niveau de Vandières (Meurthe-et-Moselle). D’après la SNCF, cet endroit est un point stratégique. C’est la raison pour laquelle les perturbations de trafic entre Metz et Nancy ont été si longues et si fortes. Le Parquet de Nancy privilégie la thèse du suicide.

Claire Benedetti

Haut-Rhin – Un sexagénaire retrouvé mort dans son congélateur

Le corps sans vie d’un homme de 60 ans a été retrouvé mercredi 7 décembre 2011 dans le congélateur de son domicile de Sainte-Marie-aux-Mines (Haut-Rhin).

Photo DNA

Les gendarmes de Sainte-Marie-aux-Mines (Haut-Rhin), prévenus vers 15h par des voisins inquièts, n’ont pu que constater la mort d’un sexagénaire mercredi. Son corps a été retrouvé à son domicile dans son propre congélateur. D’après Les Dernières Nouvelles d’Alsace qui rapporte l’affaire, la position du corps  et la présence de traces de sang orientent le parquet de Colmar vers la pistes criminelle.

L’homme qui habitait un pavillon isolé habitait seul depuis la mort de sa mère. Il n’avait ni femme, ni enfant. Des voisins auraient évoqués chez lui des problèmes d’alcool.

L’enquête a été confiée à la section de recherche de Strasbourg. Hier soir la police était encore sur place pour relever les indices.

Claire Benedetti

Un enfant argentin de 12 ans en réanimation après une attraction à Dysneyland Paris

La Tour de La Terreur – All Right Reserved Disneyland Paris
Un enfant argentin de 12 ans est actuellement paralysé, et en réanimation depuis le 23 novembre à l’hôpital Necker (Seine-et-Marne)  après qu’il ait fait l’attraction La Tour de La Terreur à Disneyland Paris.
Bautista Riera , petit argentin de 12 ans est en réanimation à Paris depuis le 23 novembre. Ce jour-là, en vacances à Paris avec son père, l’enfant a commencé à se sentir mal au sortir de l’attraction La Tour de la Terreur. Ses membres étaient engourdis et parcourus de fourmillements. Il a été immédiatement porté au poste de secours du parc où on a décidé de l’emmener en urgence à l’hôpital Necker. Là-bas, le service neurologie a constaté une contusion medullaire et une paralysie de ses membres supérieurs. Aujourd’hui il est toujours en réanimation et son état est qualifié d’incertain.
Ouverte en 2007 à Disneyland Paris, l’attraction est un ascenseur qui monte par palier jusqu’à une hauteur de 50 mètres, avant de violemment retomber dans le vide. La taille minimale pour y accéder est fixée à un mètre.

L’histoire est relayée par les médias trois semaines après les faits, après que la mère indignée de l’enfant a raconté les faits au journal argentin Le Nacion. Liberation a été le premier a diffuser la nouvelle. Les hôpitaux de Paris se refusent à tout commentaire. Le préfet de Seine-et-Marne, et la direction du parc Disneyland Paris ont affirmé n’avoir été au courant de rien.

Cet incident relance le débat sur la sécurité des parcs d’attractions.
Claire Benedetti