L’Onu exhorte à protéger les droits des homos et des trans

« L’homosexualité ne devrait jamais être considérée comme un crime », déclarait le 6 décembre la secrétaire générale des Etats-Unis Hillary Clinton lors d’un discours à Genève. Un appel que de nombreux pays ne souhaitent pas entendre en continuant de faire appliquer des lois violentes et discriminantes à l’égard des homosexuels et des transsexuels.

Remise de la pétition à l'ONU : 60 000 personnes soutiennent l'appel des activistes nigérians contre une loi homophobe. Crédit : All Out

Jeudi 13 décembre, le premier rapport officiel publié par l’Onu dénonce les actes de discrimination et de violence auxquels sont soumis les lesbiennes, gays, transsexuels et bisexuels (LGTB) dans le monde entier. Le rapport souligne aussi qu’ils encourent la peine de mort dans au moins cinq pays.

Le rapport, écrit sous la direction de Navi Pillay, Haut commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, indique que : « Les violences à l’encontre des homosexuels et des transsexuels ont lieu dans toutes les régions. Elles peuvent être d’ordre physique (meurtre, passage à tabac, enlèvement, viol et violence sexuelle) ou psychologique (menace, privation de liberté) ».

L’Onu a commandé le rapport après avoir reconnu l’égalité des droits concernant les transsexuels et vivement encouragé les pays à la fin des discriminations et des violences basées sur l’orientation sexuelle. Si les pays occidentaux avaient qualifié le vote « d’historique », les Etats islamiques l’avaient rejeté en bloc.

L’Iran, la Mauritanie, l’Arabie saoudite, le Soudan, le Yémen ainsi que certaines régions du Nigeria et de la Somalie appliquent aujourd’hui la peine de mort à l’encontre des LGTB.

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