Archive par auteur | cecilemantovani

La folie des Cupcakes

Depuis quelques années, la France commence s’intéresser de près à ces petits gâteaux à base de beurre, de sucre, de farine et d’œuf. Le Cupcake peut se décliner sous toutes les formes, toutes les couleurs et toutes les textures. Un bon moyen pour innover en matière culinaire et laisser libre cours à son imagination.

Les origines du Cupcakes

 

Difficile de dater précisément l’arrivée du Cupcake dans nos cuisines, on commence à le mentionner dans les livres de recette au XIXeme siècle. Ce qui est sûr en revanche, c’est que son origine est clairement anglo-saxonne.

Pour certains, son nom viendrait de l’unité de mesure des ingrédients, utilisée à la fin du xixe siècle et exprimée en « cups » (tasses en anglais). Pour d’autre, l’explication viendrait du contenant. En effet, quand les moules à gâteaux n’existaient pas, les gâteaux étaient cuits dans des pots individuels en terre cuite, des sortes de ramequins. Le nom « fairy cake » qui signifie « la portion d’une fée ».

Les Cucakes furent également appelés les « number cake » en référence au moyen mnémotechnique qu’on utilisait pour se transmettre la recette :

1 tasse de beurre

2 tasse de sucre

3 tasse de farine

4 œufs

C’est dans les années 50 que le Cupcakes rencontre le succès. Il est cuisiné pour les grandes occasions (Noël, Halloween, Anniversaire,…). Les gourmands l’oublient pendant quelques années et en 2000, Carrie Bradshaw le remet au goût du jour dans un épisode de Sex and the city. Depuis, c’est le gâteau à la mode et il commence même à rendre accros les pays non anglo-saxons.

Les Cupcakes à la mode 

Certaines enseignes se sont mises à produire et à commercialiser des Cupcakes. Pourtant, les connaisseurs s’accordent à dire que le vrai goût de ces gâteaux est difficile à retrouver. Le glaçage est particulièrement dur à reproduire an raison des différents ingrédients qu’on ne peut trouver en France.

Une adresse pourtant, ressort du lot. Et elle est à Lyon ! Les Cupcakes du Candy Cookie Boulevad sont sans aucun doute les meilleurs de la région. Autour d’un café ou après un petit encas, le Cupcake est roi. Originaux et variés, on ne s’en lasse pas ! Et je ne suis pas la seule à recommander cette « petite restauration fait maison ». Le site www.cupcakes.fr (que je vous invite à visiter si vous cherchez des recettes ou des informations utiles sur les cupcakes) leur a consacré un article et le conseille vivement aux internautes.

Bref, fini d’en parler, vivement qu’on en mange !

Cécile Mantovani

« Ma maman est gay, elle n’a pas besoin d’être soignée »

 

Depuis dimanche 4 décembre, une vidéo fait le tour de la toile aux Etats-Unis. Elle met en scène un jeune garçon de 8 ans et Michelle Bachmann, candidate aux primaires républicaines lors d’une séance de signature de son dernier livre intitulé très modestement : Core of Conviction : My Story, soit Au cœur de ma conviction : mon histoire.

Elijah, le petit garçon, s’approche de la candidate. Elle se penche pour entendre la voix fluette du garçon, manifestement intimidé. La candidate du Tea Party écoute et se redresse, stupéfaite. La scène se termine sur les mots de Mme Bachmann : « Ok. Bye-bye. »

 « Ma maman est gay, elle n’a pas besoin d’être soignée. », voilà ce qu’Elijah chuchote à l’oreille de la candidate. Une telle déclaration dans la bouche d’un enfant ne peut que déstabiliser celle qui a fait de la lutte contre l’homosexualité son cheval de bataille. Pour preuve, cette déclaration de 2004 : « Les homosexuels sont une partie de Satan et leur vie n’est qu’aliénation. »La seule façon de se guérir de cette maladie, selon elle : prier.

Le petit étant accompagné de sa mère lors de cet échange, certains crient au coup monté. Pourtant, un journaliste a retrouvé la personne qui a enregistré ces images. Selon lui la mère de l’enfant allait prendre la parole pour interpeller Mme Bachmann sur ses positions homophobes jusqu’à ce que la nervosité prenne le dessus. Ils allaient partir, jusqu’au moment où le garçon a insisté pour parler à la candidate républicaine.

Une situation pour le moins originale, qui rappelle gentiment à la candidate que la vérité sort toujours de la bouche des enfants.

Cécile Mantovani

Etat-Unis : fosse commune pour les combattants

Des militaires américains transportent le corps d'un soldat, sur la base de Dover, dans l'état du Delaware, le 5 décembre 2011.

Nouvelle affaire embarrassante pour les Etats-unis. Le Washington Post a révélé jeudi 8 décembre que des restes humains provenant d’au moins 274 militaires américains ont été enterrés dans une fosse commune en Virginie. 

Selon le journal, les familles qui avaient autorisé l’armée à disposer des corps de leurs proches « dans la dignité », n’étaient pas au courant de ces pratiques, qui n’ont pris fin qu’en 2008.

Un total de 1 762 restes humains en trop mauvais état pour permettre des tests ADN d’identification ont également été inhumés dans cette fosse commune, selon l’armée de l’air.

Ces enterrements en fosse commune avaient été cachés à des responsables du Pentagone lors d’une mission d’évaluation menée en 2008 sur les pratiques de crémation à la base aérienne de Dover (Delaware), principal point d’entrée sur le sol américain des dépouilles de militaires morts à l’étranger, par lequel ont transité depuis 2001 plus de 6 300 corps de soldats américains, essentiellement tombés en Irak ou en Afghanistan.

Cécile Mantovani

Des milliers de Congolais fuient vers Brazzaville

CONGO-ELECTIONS-Par milliers, les Congolais fuient Kinshasa, capitale de la RDC, pour trouver refuge sur la rive opposée du fleuve Congo, à Brazzaville. Ils craignent des violences à l’annonce des résultats de la présidentielle de RDC.

 

Le président sortant, Joseph Kabila, devrait être désigné vainqueur jeudi de la présidentielle du mois dernier en République démocratique du Congo. Des troubles sont à craindre, l’opposant Etienne Tshisekedi ayant toujours rejeté les chiffres partiels le donnant perdant.

Cécile Mantovani

Syrie : un appel à manifester

manifestants syriens

SYRIE – Neuf mois après le début de la « révolution », les militants appellent les Syriens à manifester, vendredi 9 décembre, afin d’accroître la pression sur le président Bachar Al-Assad. « Le vendredi de la grève de la dignité pour renverser les assassins », ont écrit les militants sur leur page Facebook Syrian révolution 2011.

Ils appellent également à une mobilisation pour « une grève générale dimanche » en prévision d’une campagne de désobéissance civile dans le pays. « Nous appelons les employés et les ouvriers dans tous les organismes de l’Etat à l’intérieur et à l’extérieur de la Syrie à faire grève, neuf mois après le début de la révolution », écrivent les militants. « Nous poursuivons notre révolution pacifique et notre lutte civile jusqu’à la victoire. La grève de la dignité est un pas vers la désobéissance civile pour couper les moyens financiers du régime avec lesquels il tue nos enfants », poursuit le communiqué.

Bachar al-Assad : « nous ne tuons pas notre peuple »

Bachar al-Assad face à la journaliste de ABCNews. (DR - ABCNews)

Lors d’une interview accordée à ABC News mercredi 7 décembre, le président syrien assure ne pas avoir donné l’ordre d’abattre des manifestants. Un geste qui ne pourrait selon lui venir que d’un dirigeant dément.

« Aucun gouvernement dans le monde ne tue son propre peuple, à moins d’être dirigé par un fou », martèle Bachar al-Assad dans son interview. Dans l’entretien diffusé mercredi matin, le président syrien apparaît sûr de lui et rejette formellement les « fausses allégations ». « Qui a tué qui? La plupart des gens qui ont été tués sont des partisans du régime, et non l’inverse » souligne-t-il.

Même s’il admet que certains membres des forces armées ont pu aller trop loin, le gouvernement n’est pas responsable. « Il y a une différence entre une répression politique délibérée et quelques erreurs commises par certains responsables. Il y a une grande différence », déclare-t-il. « Il est impossible que quiconque dans mon pays ait pu donner l’ordre de tuer », continue-t-il.

Quant au 4 000 morts recensés par l’ONU depuis le début des protestations, la réponse d’Al-Assad  est très simple: « Qui a dit que l’ONU était une institution crédible ? ».

Un porte-parole du département d’Etat américain, Mark Toner s’interroge : « Il y a là soit une coupure avec la réalité, soit du mépris ou alors, comme il l’a dit, de la folie, je ne sais pas ».

Pour le porte-parole de la Maison-Blanche, Jay Carney, de tels propos ne sont « pas dignes de foi ». « Le monde entier est témoin de ce qui s’est passé en Syrie. Les Etats-Unis et de nombreux pays savent exactement ce qui se produit, et qui en porte la responsabilité ».

« Je suis président. Je ne suis pas propriétaire du pays. Ce ne sont pas mes forces », assure le président syrien à la journaliste d’ABC News.

Une défense qui correspond bien au personnage et surtout à son histoire. Car rappelons que Bachar al-Assad ne ressemble pas vraiment aux dictateurs déchus des révolutions arabes, même si ses déclarations s’apparentent à celles de Mouammar Kadhafi. Après la mort de son frère, il est forcé de prendre sa place à la tête de la Syrie. Sans grande conviction et possédant peu de charisme, l’actuel président syrien a du mal à s’imposer. Vu comme un président jeune et ouvert, il tente aujourd’hui de sauver les meubles en se libérant de toutes responsabilités.

Malgré les pressions venant notamment de la Ligue arabe, des pays occidentaux et de la Turquie, le président syrien dit ne rien craindre des sanctions prises : “Nous sommes visés par des sanctions depuis 30, 35 ans. Ce n’est pas quelque chose de nouveau”, ironise-t-il.

Enfin, interrogé sur des cas plus particuliers comme le chanteur Ibrahim Qachouch, retrouvé la gorge tranchée, Bachar al-Assad assure qu’il ne « le connait pas». Pour le jeune Hamza, 13 ans, enlevé en avril et dont le corps entièrement mutilé a été rendu à sa famille près d’un mois plus tard, le président déclare simplement : «J’ai parlé au père de cet enfant. Il m’a dit qu’il n’avait pas été torturé ».

Bachar al-Assad n’est donc qu’un honnête et bon président : « J’ai fait de mon mieux pour protéger la population. Je suis désolé pour toutes ces vies perdues, mais vous ne vous sentez pas coupable quand vous ne tuez pas des gens ». Merci monsieur le président, les familles des disparues apprécierons.

Cécile Mantovani

Poutine accuse Washington de soutenir les manifestations

Jeudi 8 décembre, le Premier ministre russe, Vladimir Poutine a accusé la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton d’encourager et soutenir les manifestants, qui dénoncent les fraudes électorales lors des législatives de dimanche dernier.

En effet, lorsde sa visite à Bonn (Lituanie) mardi, MmeClinton a déclaré que les Etats-Unis étaient «très préoccupés» par les législatives Russes, qu’elle ne juge « ni libres, ni équitables ».

En qualifiant les élections russes de frauduleuses, Vladimir Poutine estime que la secrétaire d’Etat a « donné un signal » aux opposants. « Elle a donné le ton à certains activistes de l’opposition, ils ont entendu le signal et ils ont commencé à agir ».

Alors que des milliers d’opposants manifestent depuis dimanche, le Premier ministre russe a également mis en garde l’opposition contre tout débordement qui sera réprimé « par tous les moyens légitimes ». Mardi, 569 opposants avaient été interpellés dans la capitale et 200 à Saint-Pétersbourg.

Selon le site Internet d’un groupe nommé l’Observateur citoyen, le parti du Premier ministre, Vladimir Poutine, crédité de 49,54 % des suffrages par la commission électorale, aurait en fait obtenu 29,8 % des suffrages au niveau national hors Moscou, et 25,8 % dans la capitale.

Cécile Mantovani

Tir de roquette en Côte d’Ivoire : 3 morts et 3 blessés

Jeudi 8 décembre un tir de roquette a fait trois morts et trois blessés lors d’une réunion électorale dans le sud-ouest de la Cote-d’Ivoire, selon le ministre ivoirien de la Défense.

« Une petite fille et deux garçons ont péri », a révélé un responsable de l’administration régionale. « Il pourrait s’agir d’un accident ou d’un acte d’intimidation contre le candidat. Une enquête est en cours et les auteurs n’ont pas été retrouvés », a-t-il dit.

Malgré la capture de l’ancien président Laurent Gbagbo en avril dernier, l’insécurité perdure en Côte d’Ivoire.